FRIERES-FAILLOUEL

 

 

Butte de roi à Frières-Faillouel.

 

Coordonnées : 

x : 663144      y : 1221517 ( Lambert I)

 

Type :

Motte castrale ceinte par fossé en eau. Basse cour encore nettement visible.

Très bien conservée.

Trace d’un quadrilatère  prés de la motte sur photo aérienne.

 

A servi de d’observatoire allemand lors de la première guerre  mondiale. (Voir carte postale)

 

Sources :

Archives  nationales.

            JJ 26 :   Cartulaire de Philippe Auguste, dit Registrum Guarini (Reg. E de L. Delisle).

Un extrait de ce cartulaire concernant le Vermandois a été publié par M. Taillar dans les Mémoires de la société des antiquaires de Picardie, tome XXII sous le titre « La féodalité en Picardie. Fragment d’un cartulaire de Philippe Auguste. »

Le passage qui suit est extrait de cet article.

 

« Pierre de Faillouel, homme lige, tient ce qu’il a à Faillouel, excepté un petit terrain qu’il tient du seigneur de Liez, et il tient ces terres et tous ces bois, excepté XX muiées de bois qu’il tient du seigneur de Vandeuil, et il tient Frières et tout l’essart et les dépendances et ce que le seigneur Jean a à Condren, et la forteresse, le moulin , les terres, les dépendances et ce qui est au-delà de l’Oise vers Faillouel, et les hommages :

 

Le maire de Frières-Faillouel                           Guerri de Clastres

Gui de Viry                                                    Raoul d’Aulnois

Thomas de Commenchon                              Gobin de Chauny

Simon d’Amigny                                            Le fief d’Alnel

 

 

Et il doit l’ost et la chevauchée. »

 

 

Extrait du Quid :

« Malgré l'établissement vers 1182 au hameau de Faillouël d'une maison de frères croisés, la première du pays, le nom de Frières ne vient sûrement pas, comme on l'avait cru longtemps, de "Fratrum Cella", car le village existait déjà au 8ème ; dès 877, Charles le Chauve en avait donné la dîme à l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne, et en 1046 l'évêque de Cambrai fit don des terres à l'abbaye de Neufchâteau (Vosges). Village détruit en 1914/18. »

 

 

 

Extrait du cadastre napoléonien de Frières-Faillouel (XIXe siècle).

 

 

 

Voici ci-dessus un extrait du cadastre napoléonien de Frières-Faillouel, mettant en évidence la butte du roi. Le tracé des basses-cours est encore nettement visible dans le parcellaire. On distingue ainsi une première basse-cour  presque circulaire entourant la butte. Une entrée se situait certainement au nord, dominée par la motte. On peut en effet remarquer un renfoncement dans le parcellaire. Une seconde basse-cour semble apparaître au sud-est, sous le toponyme des «  Jardins chatelain ». Enfin on peut voir dans « la ruelle bras de fer » le prolongement de cette « seconde basse-cour », qui aurait peut-être, comme son nom l’indique, une vocation plus défensive.   

En rouge le tracé de la première basse-cour.

En bleu le tracé de la seconde basse-cour.

En noir le prolongement de celle-ci.

En jaune le renfoncement.

 

Ces différentes formes sont également soulignées par à la photographie aérienne.

 

 

Archives départementales de l’Aisne :

 

21fi Frières-Faillouel, fonds Michel Bourreux.

 

Photographie aérienne de Michel Bourreux  pour le comité départementale du tourisme, dela « butte du roi de Frières-Faillouel ». La photographie met en évidence les contours des deux basses-cours ainsi qu’une forme rectangulaire prés de la motte. L’entrée au nord apparaît très clairement.

 

 

 

 

En rouge la carré repéré par Michel Bourreux.

 

 

 

 

 

Voici une photo plus claire issue du logiciel photo explorer de l’ign. Les différences de couleurs marquent encore les tracés des bayles.

 

 

 

 

 

 

Ces différents éléments soulignent la nécessité de protéger l’environnement immédiat de la butte.