Raymond TREMOLIERES,

Le CHATEAU de GONSANS

Recherches historiques

et filiations des JOUFFROY









@Revue ECLIPSE, 8 mai 2013, château de Gonsans, 25360

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Toute reproduction, partielle ou totale, interdite sans l’autorisation des auteurs.

RESUME: Cette brochure est consacrée à plusieurs interrogations concernant le village de Gonsans, son histoire, son château et de la famille des Jouffroy-Gonsans qui en fut longtemps propriétaire. Cette étude proposera de nouveaux résultats concernant l’histoire de l’Europe ; et sur un patrimoine peut être discret mais non moins sans valeur. On y découvrira d’une part l’ancienneté d’un château reconstruit plusieurs fois et d’autre part celle de la famille des Jouffroy dont nous établissons ici qu’elle remonterait très probablement aux Mérovingiens. Parallèlement nous montreront qu’on y établit une nouvelle filiation des rois de France via les comtes de Provence eux-mêmes remontant aux comtes de Barcelone et plus loin à la famille des Ria, elle même établie dans un château wisigothique des VI-Vème siècles, dans le pays de Cerdagne.

ABSTRACT : This article is devoted to several questions about the village of Gonsans, his old CASTLE, and his history in the person of the JOUFFROI-GONSANS family. This story brings new results on the French History and on an heritage, may be discrete but not without any value. One will discover the oldness of the castle and the one of the JOUFFROY’s Family of which here we establish that it probably goes back to the Merovingians. By the way, we show that the kings of France are linked to the counts of Barcelone themself having a new line going back the RIA family, which was occupying an old wisigothic castle of the IV-V centuries in the Cerdagne Country.


Ce document a été réalisé dans le cadre de l'Association pour la Promotion et la Préservation du Patrimoine Culturel, Historique et Artistique des Pays d’Aix et de Provence (J0, 26 janvier 2008) ainsi que par les Familles TREMOLIERES et De JOUFFROY-GONSANS

À l'intention de tous ceux qui contribuent d’une façon ou d’unr autre sont soucieux de préserver un patrimoine à la défense du patrimoine d'Aix.

© Association pour la Promotion et la Préservation du Patrimoine Historique, Artistique et Culturel des Pays d’Aix et de Provence, 10.05.2013


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Le CHATEAU de GONSANS

Recherches Historiques

et filiations des De JOUFFROY




I. INTRODUCTION


Depuis les avertissements de l’abbé Grégoire qui était un des Jacobins de Révolution Française, ,comme l’évêque François Gaspar Jouffroy-Gonsans rapporteur aux Etats Généraux, une prise de conscience pour la préservation des monuments français a pris jour face à la destruction du patrimoine français. Ce fut ensuite à Victor Hugo qu’on doit d’avoir été scandalisé par la poursuite anarchique de la destruction de nombre de lieux d’histoire. D’autres personnages célèbres ou plus modestes ont aussi cherché à attirer l’attention sur ce phénomène qui touche le cœur même de la France et de son histoire. Malgré cela, la poursuite des destructions a fini par attirer l’attention des pouvoirs publics au point de tenter une normalisation par l’établissement d’un code du patrimoine. Cependant se révélait en face de lui un autre code dit de l’urbanisme, dont il faut bien dire qu’il a fini par prendre vite le dessus, d’autant que les dérogations qu’il comportait ont fini par brouiller les cartes et aveugler les responsabilités Des lois récentes éminemment complexes sur la mise en place de Plans locaux d’Urbanisme (‘PLU) ou autres Cartes Communales sont alors devenues bien souvent des objets où l’esprit des lois est évacué et où finissent par prédominer d’autres intérêts, politiques sinon financiers. C’est ainsi que la France perd petit à petit son visage et son âme. Pour mesure l’ampleur de ce phénomène on peut se reporter à une thèse fondamentale et de référence due à Thomas METZGER (1212) où l’on pourra découvrir l’aspect catastrophique des décisions municipales ayant conduit à la destruction de sites cézanniens les plus connus au monde.


Mais ici nous entendons plus modestement, identifier et révéler l’histoire

-du château de GONSANS, de son village et de ses environs, et

-de la famille des JOUFFROY GONSANS qui le reconstruisirent et l'habitèrent.

On y découvrira des informations surprenantes, en général restées dans l’ombre;, et que nous avons réussi à reconstituer grâce à l’inouïe puissance des nouvelles technologies et d’internet.


Il est intéressant de signaler d'abord l'existence d'un des grands personnages de France issu de la famille des Jouffroy-Gonsans en la personne d’un des derniers évêques de l’ancien régime : Francois Gaspard de Jouffroy. Nous chercherons ensuite à reconstruire l'histoire des Jouffroy qui parsème un millénaire d'histoire et remontrait bien plus loin aux Premiers Mérovingiens dont ils descendraient. Nous découvrirons au passage des parentés surprenantes en général restées dans l’ombre; qui concernent toute l’histoire de France et au dela à Charlemagne avec la ville de Padeborn en Allemagne ou mourut l’évêque Jouffroy de Gonsans.


2. HISTOIRE de GONSANS, son CHATEAUet ses environs


Présentation simplifiée extraite d’un des sites internet consacrés à Gonsans

[http://gonsans.pagesperso-orange.fr/tresors.htm]

[http://gonsans.pagesperso-orange.fr/histoirvillag.htm ]


<<Ancien Château Féodal de Gonsans, ce château est mentionné avant 1230. Bien des événements s'y produisirent et un seigneur, GASPARD DE JOUFFROY-GONSANS, y est né le 15 Juin 1723. Celui-ci était titulaire d'une jolie fortune. Il possédait, entre autres, la chapelle de St-Benoît, à Baume-les-Dames. Et comme tous ceux que la fortune honore de ses dons, le vicaire général était en perpétuels procès. Enfin tout en étant le plus riche seigneur de son diocèse, l'évêque de Gap était soucieux de son argent. IL tenait également beaucoup tirer parti de sa parenté avec l'illustre aumônier de Louis XI, malgré les trois siècles qui les séparèrent… Après être resté 4 ans au siège épiscopal de Gap, Gaspard fut nommé au Mans où il demeura jusqu'à la Révolution. Il fut élu membre des Etats Généraux, où il siégea parmi les membres de droite. Hostile aux principaux décrets de l'assemblée, il dut émigrer en 1792, se retirant à Padeborn en Westphalie. Ce fut là qu'il termina ses jours…>>


Présentation Chronologique


Antiquité


Selon le même site cité plus haut, l'histoire du village de Gonsans commencerait en

-50 avant Jésus-Christ "On sera étonné que Gonsans, qui n'était ni un point militaire, ni une position central, eut une garnison assez nombreuse pour demander la présence d'un chef supérieur. Les germains savaient que du temps de Jules-César c'était une ville et qu'il y avait une voie romaine ; ils crurent, que cette direction continuait à subsister : de-là l'itinéraire qu'ils avaient établi pour le passage de leurs troupes,, et le lieu qu'ils avaient fixs pour une espèce de QG.

[Nous n’avons pas pu encore identifier les archives sur lesquelles l’auteur se serait basé. Dans la suite, nous nous fondons sur des archives diverses qui pour ne pas surcharger le texte seront en général regroupées à la fin de ce document.


Moyen Age


-à partir du moyen âge, le territoire de Gonsans appartenait certainement à de grands féodaux sans qu’il soit aisé de les identifier, peut être les seigneurs de Montfaucon ou de Chaux].


1139 début de la construction de l’abbaye de la Grâce Dieu dont le premier abbé fut: Pierre Ier Gauthier (de 1139-1147 ) et, bien plus tard, Claude II Francois Jouffroy de Novillars1 de 1675 à 1670 en fut supérieur.

Non loin de l’abbaye, la grotte de la Glacière, merveille géologique, était semble-t-il déjà connue des Romains.

L’abbaye est à 7km de Gonsans par la route.


1156 : tout près de là, le village de Chaux les Passavant est cité pour la première fois en 1156, alors que la seigneurie de Passavant était déjà vassale sous la suzeraineté de la famille des Montfaucon.

1242 : premières traces de Gonsans où le village est identifié par plusieurs écritures ou dénominations: Goncens, puis Gonsens en 1249, puis Gonçais en 1255, et, Goncent en 1290, ou même ‘le chait de Gonsans’ nom du village actuel sur la carte de Cassini de 1750. ; le mot ‘chait’ provenant de l’ancien français et, pensons nous, est dérivé du verbe ‘choir’ et signifierait ‘la chute de Gonsans’, on dirait aujourd’hui ‘la descente’ de Gonsans. Ce qui est effectivement une caractéristique du village, soit du coté du Magny-Chatelard vers Vercel soit de celui de Verrières du Gros-Bois, vers Etalans et Ornans.

1452 Paris JOFROI, fils aîné de Perrin (qui habitait Luxeuil et Jeanne de Savigny achete le château de Gonsans  en 1452;

Il épousa Pierrette Maillardet et en eut des enfants

.-Geoffroi JOFROI, fondateur de la branche de Gonsans

.-Jacques JOFROI , fondateur de la branche d’Abbans

.-Henri , qui devint clerc

1477 : Louis XI tente de soumettre la Franche Comté.

L’église de Gonsans elle aussi démolie fut reconstruite plusieurs fois et une dernière fois dans le style gothique flamboyant. Elle possède une statue équestre d'un chevalier du bas moyen âge représentant saint Maurice, qui est aussi peint dans le chœur derrière l’autel. (ci-joint armes de Gonsans)

La Franche Comté, fut pendant tout le moyen âge sous la dépendance de l’Espagne et de la Bourgogne. C’était un pays relativement calme ou l’industrie et l’agriculture et l’exploitation du sel prédominaient. On y parlait partout le français. C’est une des raisons de la convoitise de la France, tant par Louis XI, Henri IV, Louis XIII, et finalement Louis XIV. C’est ce qu’il faut rappeler pour avoir une idée des événements dramatiques que vécurent les habitants de Gonsans, et son château, qui servit peut être de refuge à nombre d’entre eux.


La renaissance


1595 : Le roi d’Espagne étant en même temps comte de Bourgogne, Henri IV décida de déclarer la guerre à l’Espagne. Mais on a oublié qu’il fit aussi la guerre en Franche Comté, en Haute Saône et dans le Doubs.

En particulier ses armées remontèrent le Doubs en suivant la rive gauche à partir de Salin, vers Fontain, Montfaucon, Saône puis vers pont de Roide à 45km par le chemin le plus court au nord de Gonsans. Il poursuivit vers Clerval à l’est puis au-delà au nord. Une autre de ses armées se dirigeait de Quingey, -qui contrôlait le passage de la Loue-, vers St Hippolyte. Toutes ces routes passaient tout près de Gonsans. On peut en inférer que Gonsans ne fut pas épargné.

Sous Henri IV, furent détruits de nombreux châteaux et l’on massacra nombre d’habitants.

On cite Villedieu (peut être Vercel-Villedieu-le-Camp à l’est de Gonsans, ou le Villedieu tout au nord).


Les 3 guerres : , sous Louis XIII, et deux sous Louis XIV


1634-1644. Guerre de 10 ans : suite à une incertitude liée à la succession d’Espagne, Louis XIII et Richelieu déclarèrent la guerre à la Franche Comté.


Après la guerre de Dix Ans, la situation fut désastreuse en Franche-Comté. La guerre, la peste et la famine dévastèrent la région. Le bilan fut extrêmement lourd : plusieurs villes incendiées, dont le village d’Avrigney, -où habitaient les Joly ancêtres des Trémolières-, qui fut totalement incendié. Au total 70 châteaux furent brûlés ou détruits et 150 villages disparurent.



1639 : C’est alors que les alliés de la France dont le duc Bernard Saxe de Weimar et ses mercenaires allemands qu'on appelait "les suédois", descendirent d'Alsace et s’avancèrent de St Hippolyte jusqu’à St Claude dans le Jura. Ils massacrèrent, pillèrent, brûlèrent et commirent les pires horreurs. Ils s’arrêtèrent un temps puis revinrent vers Besançon, avant de descendre vers St Claude.


Les troupes de Condé s'occupèrent du reste de la Franche-Comté. Mais seules, les villes de Dole, Gray, Salins et Besançon purent résister. Les populations comtoises n'eurent d'autre choix que de fuir en Suisse et en Italie ou se réfugier dans les nombreuses grottes2 du massif jurassien et d'abandonner les cultures, entraînant la famine bientôt secondée par la peste. C'est alors que le cannibalisme, ultime horreur, entra dans une Franche-Comté repoussée dans ses derniers retranchements.

« Enfin on en vint à la chair humaine, premièrement dans l'armée où les soldats étant occis servaient de pâture aux autres qui coupaient les parties les plus charnues des corps morts pour bouillir ou rôtir et hors du camp faisaient picorée de chair humaine pour manger. On découvrit dans les villages des meurtres d'enfants faits par leurs mères pour se garder de mourir et des frères par leurs frères et la face des villes était partout la face de la mort.. »


Enfin, les partisans, -dont Lacuzon<, symbole de la résistance franc-comtoise-, s'organisèrent et chassèrent les français.

(cf GIRARDOT de Nozeroy, Histoire de Dix ans de la Franche Comté de Bourgogne7 (1651))


Il est probable que le château de Gonsans fut démoli, au moins en partie à cette époque. Il en restait tout de même des murs du haut moyen âge, probablement des XII-XIII è siècles


1667-68 : La guerre de Dévolution. Malgré cela, toujours résistante, 30 ans après, Louis XIV lança sur la Franche-Comté, sous la présidence du grand Condé, 1900 fantassins et 3000 cavaliers. Le 2 février, cette armée s'empara de Bletterans3, de Pesmes et de Rochefort, Salins capitula et quelques jours après c'était Besançon. Les petits villages opposèrent moins de résistance, c’est ainsi qu’à Clerval on se demandait à qui obéir et qu’un Clervalois, Bénigne Guyenot se chargea de guider les cavaliers Français venu démolir des châteaux de la montagne jusqu’à Mesandans à 7 km au sud de Rougemont de l’autre coté du Doubs.


Il y a de nombreux autres châteaux qui furent détruits ou saccage dans le Doubs et la Haute-Saône. Certains sont encore debout ou ont été reconstruits. Le château de Gonsans fait partie de ces derniers. Etant cependant à l’écart des routes de passage et ayant probablement perdu ses tours il fallait s’attendre à ce qu’il n’attira guère l’attention. Pourtant il y aurait encore beaucoup à faire pour en dévoiler les mystères, la structure, et les potentiels qu’il peut détenir avec sa ferme aux dimensions rares.


1673-74 : La Franche-Comté toujours non soumise, Louis XIV répris les hostilités en lançant 24000 hommes sur les frontières de l'ancienne Séquanie. Mais des résistances subsistaient. Selon les archives de Clerval, en janvier 1674, la marquis de Vaubrun avec 1000 hommes et 500 cavaliers s’emparait de Pont de Roide et de Clerval qui refusait de se rendre. La terreur régnait partout.

« Les habitants de Vermondans-Pont de Roide, Daudelin, Glainans, et Auteuil se vidèrent de leurs habitants »


Le 23 mai les français s’emparaient de Besançon, le 2 juin de Pontarlier, le 22 juin de Salins et de Dole, et devenaient en quelques semaines les maîtres de la Franche-Comté. Le 29 juin, Louis XIV rentrait à Paris.

Inscription de Boileau et Racine (inscription actuelle)

1678 : La Franche -Comté se soumettait à Louis XIV et devenait une province du royaume de France. Cette annexion a été une des plus dures épreuves qu'elle ait eu à subir dans le cours des siècles.

LOUIS XI, puis HENRI IV, et Louis XIII avaient envahi la FRANCHE COMTÉ sans réussir à la conquérir. LOUIS XIV la conquiert définitivement ...

Pendant plus de cent ans les comtois pleurèrent leur liberté perdue. Ils furent réduits et forcés à chanter des Te Deum, comme leur prescrivait le duc de Duras, paire de France. Ils jurèrent fidélité à Louis XIV puisqu'ils y étaient forcés, mais ils gardèrent longtemps un attachement inébranlable à leurs anciens maîtres et n'obéirent aux nouveaux qu'avec mauvaise grâce, et ils se firent ensevelir le visage tourné contre terre pour protester de leur deuil et ne pas voir le soleil français. Nombre de Comtois préférèrent alors s'expatrier plutôt que de devenir sujet de la France. Parmi eux, on remarque le brave résistant Prost-Lacuzon. Quand en 1674, la Franche-Comté eut capitulé, il erra durant quelques temps dans nos montagnes; mais partout traqué par la police française, il dut quitter sa chère province et il se rendit à Milan.

Période révolutionnaire

1721 : Naissance de François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans le 15 août au château de Gonsans. (voir Site). fils de Charles Emmanuel de Jouffroy-Gonsans et d’Antoinette Marguerite de.Poligny-Colligaux tous deux issus de noble familles de la Franche-Comté. (voir site). C’est peut être en mémoire de sa naissance qu’une statue de la Vierge fut installée à l’entrée du château vers 1862 jour de l’assomption. Précisons que Gonsans possède la particularité d’avoir 3 statues de la Vierge : alignées avec celle du château, celle du centre du village, celle du Mont où elle se trouve dans uns importante rocaille.

1725 : Re-construction de l'église. La pièce la plus originale de l'église se trouve dans la chapelle de droite: c'est un autel en pierre long de deux mètres, sculpté au début du XVI° siècle dans le style gothique flamboyant et t comportant 2 vouivres qui se font face. Une statue équestre d'un chevalier du bas moyen âge représente saint Maurice se trouve aussi dans l’église


1776 : Francois- Gaspard de JOUFFROY-GONSANS fut nommé évêque de Gap (comme Mgr Di Falco) et eut de nombreuses fonctions très importantes. Ce fut un homme important (site S), trop oublié par l’histoire. Il tenait également beaucoup tirer parti de sa parenté avec l'illustre aumônier de Louis XI, malgré les trois siècles qui les séparèrent… Après être resté 4 ans au siège épiscopal de Gap, Gaspard fut nommé au Mans où il demeura jusqu'à la Révolution


1788 : En 1788, le marquis de Jouffroy (de Gonsans…) présida l'assemblée des nobles comtois réunis en vue de la préparation des cahiers de doléance de la noblesse.


1789 : L’évêque fut élu aux Etats Généraux, où il siégea parmi les membres de droite. Hostile aux principaux décrets de l'assemblée, il dut émigrer en 1792, se retirant à Paderborn, en Westphalie. Ce fut là qu'il termina ses jours1799 : : Les habitants de Gonsans partirent à l'abbaye de la Grâce Dieu et détruisirent les titres de dîmes prélevés sur leur territoire. De même qu’on vint à Baume les Dames, détruire les archives de l’abbaye St Benoît .


1792 : Une municipalité révolutionnaire fut mise en place par les patriotes.


Le XIX è siècle


1857 : Premier groupe scolaire

1858 : Construction ou acquisition de « La cure ».(site G)

1863 : Chalet, Mairie.

1862 : C’est peut être en mémoire de la naissance de l’évêque Francois- Gaspard de Jouffroy-Gonsans qu’une statue de la vierge fut installée à l’entrée du château vers 1862 jour de l’assomption.

Précisons que Gonsans possède la particularité d’avoir 3 statues de vierges alignées : celle du château, celle du centre du village, celle du Mont où elle se trouve placée sur une esplanade dans une importante rocaille.

1858 : Construction ou acquisition de «  La cure ».(site G)

1874 : Construction de fontaines, de l’abreuvoir, et d’une fromagerie4.

1879 Une grande partie des terres, essentiellement boisées, appartenant essentiellement à cette époque au comte de Jouffroy. sont vendues.(peut être aussi un champ achetées par A. VEYZIN ?)


XXè siècle


1905 Quelques statistiques : 750 hectares de Terres labourables ; 532 de bois ; 50 hectares de landes.

1912 construction du château d'eau en haut du Mont de Gonsans

1944-45 ; On notera que le château fut aussi occupé pendant la guerre de 40, jusqu’en août 44 par la kommandantur qui en aurait brûlé les archives pour faire du feu. Des traces y subsistent. (Cave des Rats Killer) Il fut libéré par les alliés qui remontaient vers l’Alsace en août 44depuis Le Valdahon et Etalans, où il y eut un combat de chars, suivi du bombardement d’Aissey à quelque km après Gonsans.

1953 La fromagerie est vendue au profit d’un horloger, adduction d' eau.

1969 : Construction des gîtes ruraux.


XXIè siècle


2008 : Inauguration de la Maison de la Chasse et de la Nature installée à Gonsans, antérieurement à Besançon, siège social de la Fédération des Chasseurs du Doubs, qui y accueille près de 20 000 visiteurs par an. (cf. le site de l’inauguration de la maison de la chasse avec l’allocution de son Président DEBRIE et de son Directeur SAUVAGEOT ainsi que de nombreuses autres personnalités.)



Avant de nous intéresser à l’Histoire des Jouffroy qui apparaîtra comme bien plus ancienne, a priori, que celle du château de Gonsans, qui date déjà environ de l’an mil, nous présenterons des informations sur quelques Jouffroy célèbres.

-L’évêque Francois-Gaspard de JOUFFROY-Gonsans, une des grandes personnalités des derniers moments de la révolution Française

-Le cardinal Jean JOUFFROY d’Abbans diplomate et prélat connu de toute l’Europe et conseiller des rois de France et de Louis XI

-Le scientifique Claude JOUFROY d’Abbans, inventeur du bateau à vapeur. Nous présenterons une reconstitution de la chronologie,

Par la suite, nous verrons que la famille des JOUFFROY remonte au tout début de l’Histoire de France.

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3. FRANCOIS-GASPARD de JOUFFROY-GONSANS




[ sources exploitée , parmi d’autres : http://www.sarthe.catholique.fr/IMG/pdf/Biographie_F-G_de_Jouffroy-Gonsans_1_janvier.pdf

Un tableau de Monseigneur de Jouffroy -Gonsans se trouve au Musée de Tessé, Le Mans, huile sur toile XVIIIè.


François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans, naquit le 15 août 1721 au château de Gonsans (près de Besançon), fils de Charles Emmanuel et d’Antoinette Marguerite de Poligny-Colligaux issue elle-même d’une noble famille de la Franche-Comté’. Baptisé le 17, son parrain fut Claude François de Jouffroy, prêtre chanoine de Gigny et sa marraine Marguerite de Contréglise. Ces éléments furent confirmés à Jürgen KLÖTGEN (Président de la Société Historique et Archéologique du Maine) et par la famille de Jouffroy- Gonsans.

Pourvu d’un canonicat dans le chapitre noble de Saint- Claude en 1735 puis nommé chevalier de la confrérie des chevaliers de Saint-Georges de Franche-Comté en 1748 (ordre établi en en 1390 par Philibert de Mollans et dans lequel les membres des chapitres nobles de Franche-Comté étaient admis en faisant preuve de seize quartiers de noblesse, c'est-à-dire 16 ascendants nobles5),

(cf. le très intéressant site sur ce sujet :

http://confreriedesaintgeorges.org/fr/history.html)



Il reçu en commandement, dès 1766, l’abbaye cistercienne de Lieu-Croissant (Locus Crescens) ou des Trois-Rois près de l’Isle-sur-le-Doubs, située à Mancenans dans le département du Doubs. Elle avait été fondée en 1134 par des moines de Vaucluse qui dépendait de Cluny. Elle fut détruite à la Révolution Francaise . Il en fut le dernier abbé.


A la cinquantaine il accéda en décembre 1773 à l’épiscopat comme évêque de Gap sous le règne de Louis XV (dont Mgr Di Falco est l'actuel évêque, successeur à cette charge).


Quatre années plus tard, en 1777, Louis XVI procéda à deux nominations d’évêques : François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans fut promu à l’évêché du Mans pour succéder à Louis-André de Grimaldi de la famille des princes de Monaco, prélat de cour, réputé pour «sa conduite légère et sa passion de la chasse».. L’Evêque Jouffroy s’installe au château des Evêques à Yvré près du Mans d’où il siègera jusqu’en 1792.


Dès 1780, Monseigneur de Jouffroy-Gonsans créait les retraites ecclésiastiques, entreprenait de restaurer et de décorer le palais épiscopal, puis s’employa à administrer dans de nombreuses paroisses le sacrement de confirmation pour une multitude de fidèles le 2 juillet 1780. Il fit distribué des sommes d’argent aux curés des paroisses du diocèse pour aider les miséreux. En février et en octobre 1786, ce sont des aides aux victimes des incendies.


Le 16 avril 1788, il réunit un synode au Mans le dernier avant de nombreuses années à cause de la révolution. A cette occasion,la majorité des prêtres du diocèse du Mans, fortement imprégnés des idées richéristes, remettent en cause la hiérarchie ecclésiastique, se plaignent de leurs conditions matérielles, critiquent la façon dont les revenus de l’Église sont partagés et exigent d’avoir des servantes au dessous de 40 ans ( …) ce que leur refuse catégoriquement Monseigneur de Jouffroy-Gonsans accusé de puritanisme !


Il est sur la liste des prêtres réfractaires à la Constitution Civile du Clergé ( AEM = Archives de l’Évêché du Mans ,1786.)


Après le 14 juillet 1790, le clergé est dépouillé et la constitution civile du clergé, condamnée par le pape Pie VI, détermina de nombreux français à émigrer à l’étranger et à commencer par les actifs du haut clergé6. En 1791 on retrouve l’Evêque Jouffroy à Paris où un certificat de résidence lui est délivré dans le 10ème arrondissement à Paris, rue Taranne, n° 629. Il y fut sans interruption depuis le 24 avril 1792 jusqu’au 8 août 1792.-(30 floréal an VIII).


D’après PROST (1889) il fut un des tout derniers évêques à émigrer (Extrait du registre des passeports d’Amiens). Obtention d’un passeport le 4 septembre 1792 par le demandeur Jouffroy Gonsans afin de se rendre à Ypres dans les douze jours et se soumettre à la loi du 26 août 1792 sur la déportation.)

<<Il est probable que si la loi sur la déportation n’avait pas été promulguée le 26 août 1792, Monseigneur de Jouffroy Gonsans, très respectueux des textes en vigueur [autre trait de son caractère], serait resté à Paris et aurait vécu dans la clandestinité tout comme Monseigneur Maillé de La Tour-Landry>>.

L’évêque Jouffroy Gonsans s’exila à Paderborn7 en Allemagne via l’Angleterre et la Belgique. Il y mourut en 1999.

nom, au moins celle qui s'en rapproche le plus. En même temps, la particule venait probablement indiquer le degré de considération éminente qui s'était attachée tant au nom du grand prélat que du célèbre homme d'Etat. Cette particule fut adoptée par la suite par certains des descendants, mémoire de leur ancêtre.>>


5. CLAUDE JOUFFROY d’ABBANS, et le bateau à vapeur

Tout d’abord, il ne faut pas confondre le prêtre Claude Francois de Jouffroy, qui fut le parrain de l’évêque, François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans avec Claude-Francois de Jouffroy d'Abbans qui se rendit célèbre par son invention du bateau à vapeur. (ci-après) les armes des Jouffroy d’ABBANS).

C’est en 1778, qu’il construisit le Palmipède qui parvient à naviguer pour la première fois de l'histoire de la navigation sur le Doubs, sur le bassin de Gondé à Baume-les-Dames.

En 1783, il construisit le Pyroscaphe2 (46 m de long, 4,6 m de large, roues à aubes latérales) qui, grâce à de nouvelles pales, fit une spectaculaire démonstration publique en remontant la Saône près de Mâcon en Bourgogne pendant environ un quart d'heure, avant que la machine ne tombe en panne.

Curieusement cette même année, Pilâtre de Rozier de Lyon devenait, le premier voyageur aérien en Montgolfière.


6. RECHERCHES sur l’origine des JOUFFROY


A l’heure actuelle, le travail le plus fouillé est celui de PROST, (1889) suite à celui de POSSON et à l’événement inopinée de l’honneur fait à Achille de Jouffroy d’Abbans en Cerdagne dont les élus avaient conscience de la valeur de leur patrimoine et qui voulaient valoriser des renseignements propres à leur histoire.


Nous en extrayons les résultats les plus importants ci-après auxquels nous rajouterons quelques investigations supplémentaires qui nous sont propres. Il faut préciser que PROST (1889)8 ne s’intéressait à priori qu’aux Jouffroy d’Abbans, et non aux Jouffroy-Gonsans qui forment en fait la branche aînée, à ses dires mêmes. Ce qui présente un intérêt capital et va nous conduira à mettre en lumière des résultats historiques nouveaux particulièrement importants pour ce qui est des origines des Jouffroy, de celles des comtes de Catalogne, des comtes de Provence et au delà des filiations des rois de France en rattachant leurs lignées à celle des Mérovingiens et des Visigoths.

De son travail, nous extrayons tout d’abord une vieille chanson sur les châteaux des Jouffroy.


6.1 Extrait d’une chanson concernant un château des Jouffroy


De ces journées fatales

Avec toi, vieux géant,

Sont les tours féodales,

Réduites à néant.

Pauvre château di Avant!

Qu'a-t-on fait de ta gloire?

Tu n’es plus maintenant

Qu'un chapitre d'histoire.


D'herbe ta face est ceinte ;

On y porte la faulx.

Il croît, dans ton enceinte,

Poireaux, oignons et aulx ;

La ronce, en tes fossés,

La mousse, sur ton faîte :

Tes plaisirs sont passés,

Et pour toi, plus de fête.



Dès le matin, la bêche

Laboure de toutes parts ;

Le fossoir et la pioche

Se ruent sur ton rempart.

L'été, comme au printemps,

Depuis ton oratoire,

Tu ne vois et n'entends

Que l'outil aratoire.


Vieux castel en ruines !

Sur tes pierr's dispersées

Croît la belle églantine

Aux fleurs entrelacées ;

Et les rameaux touffus

De Saint-George et de lierre,

Sur toi, tout est confus :

Tu rentres dans la terre.


Villes, châteaux, bastilles,

Et le fort, et le fin

Seigneurs et jeunes filles :

Ici-bas, tout prend fin.

Soit plus tôt, soit plus tard,

Le temps détruit la tige

Mêm' du plus fort rempart,

Sans laisser de vestige.


Les détails contenus dans cette chanson historique ne concernent que deux des plus importants des trois châteaux ayant appartenus aux Jouffroy.


6.2 Introduction à la généalogie des De Jouffroy


La généalogie des Jouffrois-Gonsans est une question éminemment difficile dont les éléments principaux ont été mis à jour par PROST (1889) à l’exception d’un point fondamental dont nous ne savons s’il a été motivé par l’idée de donner une importance accrue à une branche parallèle des JOUFFROY en ne s’intéressant essentiellement qu’aux Jouffroy d’Abbans. Nous donnons ci-après la liste des chapitres qui sont dédiés à cette généalogie mais dont nous verrons qu’elle permet de rétablir celle des Jouffroy-Gonsans.


Nous en extrayons ci-après le principal, en mettant entre <<>> les textes que nous avons pu relever dans PROST et entre [ ] ceux de notre fait.


Ancienneté de cette famille. -Variations diverses du nom. -Les comtes de Ria. -Probabilités qui en font les ancêtres des Jouffroy.

-Charlemagne au IXè siècle crée Geofroi comte de Barcelone. -Les comtes de Ria, de Barcelone et de Provence. - Les dynasties de Navarre de Barcelone et de Castille. -La société au XIIè siècle. -Les Cours souveraines et les Cours d’ Amour. -Poésie, mœurs fran-

çaises et usages exotiques. -Les descendants des comtes de Ria en Bourgogne et en Franche-Comté. - Le cardinal de Jouffroy. - Branches diverses de la famille de Jouffroy : Jouffroy d'Abbans, Edit de 1709; Jouffroy-Gonsans, branche aînée et branche cadette;

Jouffroy-Novillars et Jouffroy d'Uxelles. -Les chevaliers de Saint- Georges. -Orthographe actuelle du nom de Jouffroy. -Particule.



<<La famille de Jouffroy a une origine très reculée qui égale, si elle ne surpasse pas en ancienneté, les plus célèbres familles connues. >>


<<Grâce aux recherches commencées avant nous (c’est Prost qui parle) par le brave colonel de Posson, aidé par le petit-fils du célèbre inventeur, [c'est-à-dire Achille de Jouffroy d’Abbans] nous croyons avoir été assez heureux pour pouvoir reconstituer la généalogie de cette belle lignée restée, sinon inconnue, du moins très incomplète jusqu'à ce jour. >>


<<Cette maison qui a traversé tant de siècles, occupant les premières charges aux cours des ducs de Bourgogne, de la reine de France, palatine de Bourgogne, du roi Louis XI (né 1423, roi 1461, mort 1483) qui est parvenue aux plus hautes dignités de l’église romaine; qui a constamment compté, tant dans l’histoire des monastères, des gouverneurs de villes de Franche Comté et qui s'est alliée aux maisons d’illustres familles de noblesse , de Champagne, de Lorraine et d’ailleurs citée par de nombreux historiens :Loublet, Grazet, Aubry [son nom ancien est Albéric !), de Boulainvilliers, Blanc, etc. >>


<<D’abord une grande variété dans leurs appelations : Geouffroi, Jofroi, Joffredi, Jourroi…>9

Jean de Jouffroy parait être Geofroy Roussillon>>


6.3 Lacune avant la Franche Comté


<<Il a existé longtemps, il est vrai, une lacune formant interruption de ligne directe dans la descendance de la branche des comtes de Ria, que nous retrouvons, vers le XIIè siècle, établie en Bourgogne, parce que l’on ignorait la date précise du voyage fait en Franche-Comté par le chevalier Geofroi, ainsi que les motifs qui l’y amenèrent.>>


<<Si néanmoins, à l'heure présente, la solution de cette question restait encore douteuse, les probabilités suivantes nous paraîtraient suffisamment militer en faveur de l’affirmative>>


<<L'origine du nom que nous avons démontrée [ ?]plus haut>>

[Ce que nous citons ci-après est probablement la vraie clef de l’origine réelle de cette famille]


6.4 Achille Jouffroi et le voyage surprise à Ria et en Cerdagne


<<La tradition de cette commune origine, qui s'est conservée aussi vivante dans les Pyrénées que dans le Jura, puisqu'on 1829, lors d'un voyage fait en Cerdagne, par Achille de Jouffroy fils , le conseil municipal de cette commune prit spontanément une délibération par laquelle, voulant reconnaître, dans la personne d'un des fils de l'inventeur de la vapeur appliquée à la navigation, le descendant des anciens comtes de Ria, il lui offrait en don le château de ses pères, sur lequel étaient encore gravées ses armes. En même temps une députation des habitants, répondant au vœu de la municipalité, lui apportait en grande pompe les clefs de la ville.>>


6.5 Les armoiries


<<3® Enfin une preuve qui, pour nous, semble encore plus convaincante que les précédentes, est celle de l'identité des armes de Ria et de Jouffoy : {facées d’or et de sable de six pièces} [c’est PROST qui le dit]. >>

Ci-contre nous adjoignons des blasons dégradés attribués aux Jouffroy (tout ce qui suit semble très incertain




Véritable blason des Jouffroy-Gonsans ? et celui du château d’Arlay

=



Mais Prost rajoutte (ce qui reste à identifier)

<<Les deux croisettes figurant actuellement dans celles de Jouffroy (d’Abbans ?) n'y ont été ajoutées qu'au XVè siècle, en mémoire de Jean Jouffroy, nommé cardinal par le Pape Pie II (1458-1464), en 1461>>.10

Suivent des textes dont la transcription de nombre d’entre eux est illisible. En attendant que nous disposions de l’original ou d’une copie correcte, nous en donnons cependant les éléments dont nous pensons qu’ils ne viennent que conforter l’essentiel de nos résultats.

Donc allons à l’essentiel.


6.6 Essai de généalogies francs comtoises détaillées


Dans le texte souvent confus de l’auteur nous avons d’abord recherché à identifier la racine commune de ces deux familles Bourgogne et Franche-Comté. On a les résultats suivants  (sous toute réserve):

]

~X-XI : L’époque précise où les comtes de Ria vinrent se fixer en Bourgogne et en Franche-Comté a été longtemps inconnue; on savait seulement qu'au XIè siècle leurs descendants y étaient considérés. Une vieille chronique franc-comtoise [laquelle ?], racontant l'origine des 14 Gouverneurs de Besançon, dit qu'à la fin du XIè siècle, Thierry II, étant allé en Palestine les habitants de la ville dirigés par Jean Jeofroi, prieur du monastère, la divisèrent en 14 sections dont chacune eut un Gouverneur. [Un Trémolieres fut un temps maire de Besancon à la Révolution].

~XI-XII-Achaintre [ ‘A. Chaintre’[ ?] nom difficile à identifier],

historien de la maison royale de Bourbon, cite (tom. I, page 3o), un cadet de la maison de Ria, province de Barcelone, le Chevalier : Geofroi, qui à la suite d'une visite faite à son oncle, prieur du monastère noble de Besançon, en 1096, épousa, vers le commencement du XIIè siècle, la fille unique deThibaud, sire de Dampierre, de la maison royale

de Bourbon. De là, la dénomination de Bourbon-Dampierre.

Plus précisement :

~XIè<< C'est sur les confins de la Bresse chalonnaise qu'on retrouve la première habitation féodale connue des descendants des comtes de Ria, se dirigeant vers la Franche-Comté.>>

~XIè, fin , 1096  <<Geoffroi, cadet de la maison de Ria vient visiter son oncle, prieur du monastère de Besançon.>>

C’est probablement de ce Geoffroi , dont il est dit

XIIè, début : , :Geoffroi épouse la fille unique de Thibaut, sire de Dampierre 11. Qui peut être

-soit Thibaut Ier de Dampierre 8 (~† 1106) x Elisabeth de Monthlery9

soit Thibaud II de DAMPIERRE, en tout les cas pas Guy Ier († 1151), vicomte de Troyes, seigneur de Dampierre

Les princes de Chalon, signalés comme s'étant attachés

à récompenser les services militaires, donnèrent aux Jofroi la terre de Bletterans12, ainsi que cinq autres fiefs, épars dans la terre du Pays [?]

~ XIIè, fin <<Ce gentilhomme (donc Geoffroi) apparaît dans la seconde moitié du XIIè siècle à la cour de Bourgogne, sous Robert-le- Vieux> >13


~XIIIè : <<Le premier de ces gentilshommes dont on établit très bien la filiation est :

.~ 1260()-Jacques Joffroi, petit-fils du précédent, qui est désigné d'une manière précise par Louis GOLLUT( ), dans son Histoire de la République Séquanaise et des Princes de Franche-Comté-Bourgogne. Nous conjecturons qu’il a pu naître vers 1260 s’il est petit fils de Geoffroi

- ?... : à la tête de braves compagnons catalans et provencaux, il (la chronologie doit omettre probablement un nom) accompagne, le comte Othon, palatin de Bourgogne, aux Vêpres Siciliennes (1282) de Charles d’Anjou le‘faux’ inventeur des reliques de Marie-Madeleine..: (cf . METZGER, TREMOLIERES (2010) Marie-Madeleine et l’Ermitage Saint Honorat : les débuts de l’histoire europeenne à l’abandon .).

-1330 [ ?] : décès de Jean Jofroi , (probablement fils ou petit-fils de Jacques) seigneur de Bletterans dont il avait héritée.

Il avait épousé Etiennette de VIL, à la cour de la reine de France, palatine de Bourgogne, dont il eut Hugues Jofroi qui suit

-1336 : Pierre figura au nombre des gentilshommes qui se signalèrent en 1336 en défendant Besançon, inquiétée par

les Anglais, Bretons et Gascons, assemblés à Troyes.

-1347 : décès de Hugues qui avait épousé Isabelle de Montaigu

  • en 1347

Il eut 3 fils : Pierre, Bertrand et Etienne (moine à Beaune, qui avait 16 quartiers de noblesse).

.-1348 : Pierre fils de Hugues épousa une filles du sire de Savigny vers 1348. Il fut défenseur de Besançon. Sans pouvoir l’affirmer il eut probablement un fils dénommé Hugenin et peut être 4

~1348 Bertrand, l frère de Pierre, écuyer, épousa, vers 1 348,

Catherine de Montmartin. Celle-ci testa en avril 1398, et, ajouta, huit mois après, un codicile à son testament (ces pièces existent dans les archives de Besançon), par lequel elle nomma exécuteur testamentaire son beau-frère Etienne,. moine et grand chambrier de l'abbaye de Baume, collège de noblesse, où il fallait, pour y être admis, faire preuve de seize quartiers

-1378: Huguenin épouse Jeanne… [ ?]

-1398  Bertrand Jouffroy, cosieur à Blettrans en 1398

-14 ?2 : Le 13 juin 14^2, Perrin, de naissance incertaine (nous conjecturons en 1380 par recoupements, reprend le fief de Philippe-le- Bon, duc et comte de Bourgogne. L'acte de reddition du comte, passé devant le tribunal de la régalie, porte que « sa maison a été de tout temps en grande vénération » .

-1440 : Perrin Jouffroy [ ?], est venu habiter Besançon, vers 1440, il y reçut le titre de Citoyen de cette ville, La maison de Jouffroy n'a cessé d'en faire partie que lorsque la ville elle-même cessa de choisir ses gouverneurs, ce qu’elle fit en 1674

-1380-1458 : Perrin Joufroi, dont nous conjecturons qu’il naquit un peu plus de 20 ans avant la naissance de ses fils Paris et Jacques, et décède en 1458. Ses armes sont sur la clef de voûte de l’Eglise des Cordeliers. Il eut 2 femmes. Jeanne de Savigny et Marguerite de Prie. Il est mort à Cannes. Ses enfants furent [dans l’ordre de Prost qui en donne deux, Paris et Jean.] Perrin acheta, semble-t-il, la maison de Luxeuil

-1-Paris JOUFFROY, <<fils ainé de Perrin JOUFFROY et Jeanne de Savigny>>,Nous conjecturons qu’il dût naître quand son père Perrin avait environ 20 ans, (ailleurs il est bien dit <<fils aîné>>) donc vers 1380

.Paris acheta le château de Gonsans  en 1452, (la date semble sûre et en accord avec nos déductions);

Il épousa Pierrette Maillardet et en eut des enfants qu’il qualifia de damoiseau, du latin domicelli.

De lui descendent toutes les branches de cette maison, existantes aujourd'hui.

1.1-Geoffroi, fondateur de la branche de Gonsans

qui reçu le château de Gonsans acheté par son père en 1452,

1.2-Jacques , fondateur de la branche d’Abbans

qui reçu le château d’Abbans(ci-dessous) en 1484 par sa femme.

Prost précise :

<<Jacques Jofroi, deuxième fils de Paris et de Pierrette Maillardet, épousa Anne de Joux en 1484 (Généanet) laquelle lui apporta en dot , comme nous l'avons vu, le manoir d'Abbans, un des fiefs de la maison de Joux (branche cadette), avec les terres y attenantes.>>

1.3-Henri , qui devint clerc, habita probablement la maison de son grand père Perrin à Luxeuil où il habita. Cette maison ‘à l’echauguette’ est inscrite aux monuments historiques depuis 1921 (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_du_cardinal_Jouffroy

-2-Jean Jofroi, qui devint le célèbre cardinal sous Louis XI.


~1412-1473: Jean Jouffroy, ou Johannes Jofredi (Jouffroi ou Joffredi) est né en 1412 à Luxeuil et mort en 1473 cardinal, aumônier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, qui lui confie des missions diplomatiques en France, Italie, Portugal et Castille. Il est nommé légat du pape par Pie II en 1459 et cardinal en 1461, et conseiller et du jeune roi Louis XI. Il accomplit de nombreuses missions diplomatiques dans toute l’Europe. Son corps est embaumé et porté dans la cathédrale d'Albi dont il fut l’évêque. On le disait humaniste et bibliophile et même pilleur de bibliothèques !


6.7 Narration incertaine après la fondation des branches


A ce point, la narration qui était déjà confuse, devient pratiquement inextriquable car l’auteur ne s’intéresse qu’à la branche d’Abbans sans toujours préciser s’il s’agit des Jouffroi d’Abbans ou des Jouffroi Gonsans.

A partir de Geoffroi, fondateur de la branche de Gonsans, nous espérons, peut-être avec l’aide de diverses sources familliales ou non, rétablir la vraie filiation en dépit des archives brulées par les allemands. Pour la suite nous l’explicitons sous toute réserve.

On a pu noter par ailleurs qu’un certain Pierre de Jouffroi, seigneur de Gonsans, Talenay, et Villers, 4é fils d’Adrien [Huguenin ? ou plus tard, Paris [ ?] ou encore plus tard] épousa une Claudine de la Tour-St-Quentin dont il eut Etienne qui suit.

-???? Etienne de Jouffroy, seigneur de Gonsans et Talenney, aurait eu 22 enfants de Claudine fille de Claude Jouffroy , seigneur d’Abbans dont un seul fut marié, nommé Antoine qui suit  ; puis Jean Baptiste qui fut chanoine et grand chantre à l’église metropolitaine, et Francois, abbé de Theuley

- 1636 : Antoine de Jouffroy, seigneur de Gonsans, épousa Guillemette de Reithna,[ ?]…, noble maison d’Alsace. Antoine fut tué au siège de Quingey où il commndait en 1636 et laissa de son mariage , Gabriel et des filles chanoinesses à Baume

-1673 : Gabriel de Jouffroy-Gonsans , qui fut reçu chevalier de St Georges, en 1673, et continua la postérité qui subsiste encore aujourd’hui et dont les dernières alliances -Maures-Chatenay, Poligny, Lallemand et Froissard [?]


6.8 Méconnaissance des origines des Jouffroi


Il est intéressant de mettre en lumière la méconnaissance de leurs origines par les Jouffroi mais qui ne fut découvert que suite à la notoriété de l’inventeur.


Nous laissons donc la parole à Achille de Jouffroy (d’Abbans) qui s'exprime ainsi :


  • « Je suis né dans une de nos provinces, frontières, ma famille y occupait un rang distingué, mais sa première origine est restée jusqu'ici pour ainsi dire un mystère, soit que l'on ait négligé dans le principe d'en conserver toute la tradition; soit que plus tard, le mérite personnel de chacun de mes ancêtres leur ait paru suffisant pour ne point prendre la peine d'établir une filiation exacte des membres de notre famille. Ces lacunes qui ont toujours fait le désespoir des généalogistes, seront sans doute un jour comblées par ceux qui prendront la peine d'étudier l'histoire de notre province à laquelle le nom de tous mes aïeux a été mêlé. »

« Des indications tirées de notre nom patronymique, des lieux où l'ancienneté de nos possessions seigneuriales semblaient assigner une époque reculée à notre premier établissement, enfin de certains traits particuliers de nos caractère, transmis chez nous de père en fils, m'ont toujours fait penser que nous descendions de quelque soldat ou chef subalterne qui luttèrent contre l’envahissement de leur pays, par les nouvelles hordes germaniques, à diverses reprises, entre le cinquième et le neuvième siècle. Cette conjecture a pris chez moi un tel degré de probabilité, que je ne saurais m’imaginer que le sang qui court dans mes veines pût être celui d'un Gaulois conquis ou d’un Romain civilisé. Dans ces aspirations rêveuses où l'homme, livré à lui-même, faible roseau secoué par les vents, voudrait se replier sur sa tige pour y trouver un appui; lorsque mon esprit, troublé dans son isolement, désirait vaguement d'interroger, plein de respect, l'esprit des ancêtres, j’ai toujours entrevu, près de ma couche imaginaire, l'austère figure d'un Goth, d'un Burgunde ou d'un Franc. »

En fait il oubliait de citer la Catalogne. .]


7. RIA et la CERDAGNE


Nous avons vu que Prost identifie les comtes de Ria comme venus en Bourgogne sous les Comtes de Chalons. Cela nous a conduit à investiguer de ce cote et à revenir encore en arrière probablement avant leur arrivée en Bourgogne au XIè siècle.

7.1 La région de la Cerdagne et de Ria, origine des JOUFROY


Les Jouffroy seraient donc semble-t-il descendants des comtes de RIA originaire de Cerdagne. On va voir pourquoi .

Pour cela reportons-nous au site

http://ayguatebia.free.fr/historique.htm

« I:effondrement du royaume wisigothique, au début du VIIème siècle, sous les assauts des musulmans, marque la fin de l'antiquité tardive et l'entrée dans le moyen-âge. Sous les Carolingiens, les Francs aident les Wisigoths et les descendants des Keretes à les chasser et président à la reconstruction politique du pays : constitution des comtés de Cerdagne, de Conflent et de Razès (plateau où se trouve Rennes le Château, origine de l’histoire plus ou moins inventées du DA Vinci Code !) (où se trouverait une partie de trésor de Jérusalem emporté de Rome par les Wisigoths et Alaric) auquel est rattaché initialement le Capcir. »

Nous allons creuser cette question ici en nous focalisant sur les comtes de Ria en Cerdagne dont nous découvrirons l’extraordinaire descendance historique.

D’abord en remontant en arrière ont découvre des généalogies partant de descendants de Mérovée :

-Guillaume MEROVINGIENS , comte de Rhedae dans le Razes, né vers 735, décéde vers 781, [Le Razés jouxte la Cerdagne]

Marquis de Gothie, duc de Septimanie, comte de Razès, 796, comte de Barcelone, 801-802

-MÉROVINGIENS-WISIGOTHS Béra IV (Bera I du Razès), né vers 755, mort 813 fils de Guillaume, mère Romille ?

Enfants : Atgila 775-836, Rotrude , deces 855, Willenont , Ermengarde

-Oliba (Oliba 1er comte de Carcassone dit MEROVINGIENS) fils du précédent

On trouve aussi une autre généalogie à partir de Bellon.

Celui-ci décéde en 812 (peut-être Bera mort en 812 selon les manuscrits) qui apparaît en tant que comte de Carcassonne, d'Ampurias, d'Ausonne (même nom que la ville d’Auxonne sur la Saône, probablement amené dans la région où s’installèrent les Ria en Franche Comté), de Cerdagne, d'Urgell, de Barcelone. Il a eu 5 enfants qui prendront sa succession à des moments différents de leurs vie.

878 :Guifred I ou Guilfred

957-968 Sunifred II, comte de Cerdagne et de Besalú Gislefroy (comte de Carcassonne

? 968-988 Oliba Cabreta, comte de Cerdagne et de

Besalú (984-988)

? 988-1035 Guifred II, comte de Cerdagne

? 1035-1068 Ramòn Ier, comte de Cerdagne

(en1058, on trouve cité un certain comte Ramon Guifré de Cerdagne)

? 1068-1095 Guillem-Ramòn Ier, comte de Cerdagne et de Berga

? 1095-1109 Guillem II Jorda, comte de Cerdagne

? 1109-1117 Bernat ( Bernat 2 [ ?] Guillem Jorda, comte de Cerdagne, de Conflent, de Berga



Guilfred le Velu

G

Mais revenons en arrière à Guifred où l’on peut lire

En 878 Guifred (dit aussi Guifré el Pelos, Guifré le Velu,), né au château de Ria, dans le haut Conflent, est le fils de Sunifred 1er, comte d'Urgell et de Cerdagne. Lors du Concile de Troyes en 878, il obtient de Louis II le Bègue (846-879) roi des Francs (877-879) la destitution de Bernat 1er, (dit aussi Bernat de Gothie, un franc malgré son nom) comte de Barcelone, à son profit. Il prend alors le titre de Comte de Barcelone et de Gérone, alors que son frère Miron 1er prend celui de Comte du Roussillon. Guifred est l’unificateur de la Catalogne., [http://pyreneescatalanes.free.fr/Villages/Histoire/Ria.php]

Ailleurs on lit

878 : Guilfred le Velu était devenu Comte de Barcelone et de Cerdagne

897- Miron 1er, son frère, prit celui de Comte du Roussillon. Jusqu'en 897, il gouverne seul ses comtés.

Hardi combattant il défait les Musulmans à plusieurs reprises. Une légende attribue d'ailleurs le nom de "Pont des Sarrasins" au pont de Rodés, (nom qui ressemble au pont de Roide dans le Doubs non loin de Gonsans) soi-disant en référence à ces batailles.

Devenant marquis de la Marche d'Espagne, il épouse Gunédilde de Flandres.

~885 Guifred créa le comté d'Ausonne (même nom qu’Auxone en Franche Comté ?) et rétabli l'évêché sur les territoires reconquis aux sarrasins. Prévenant un éventuel retour des infidèles il développa le catholicisme en faisant édifier des abbayes : Santa Maria de Ripoll (880, consacrée en 888), San Joan de las Abadesses (885), alors qu'en Conflent son frère Miron créait Saint Michel de Cuxa (879)

-897 : Guifred le Velu mourut en combattant le seigneur musulman Llop ibn Muhammad, encore plus au Sud.

Il a son sarcophage dans l’église de l’ancienne abbaye de Sant Joan de les Abadesses, dont sa fille fut la première abbesse. Un carnaval montre que l’on célèbre encore sa mémoire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Comt%C3%A9_de_Cerdagne

*


Armoiries des comtes de Cerdagne

Et probablement de Guilfred le Velu

Dans prost la descriptions des armoiries parle de

Ailleurs on trouve encore ce qui suit :

801-812 Bellon, comte de Carcassonne, de Barcelone, d'Empúries, d'Osona, de Cerdagne, de Conflent, d'Urgell

812-848 Sunifred Ier, comte de Barcelone, d'Osona, de Cerdagne, de Conflent, d'Urgell, de Gérone, duc de Septimanie, marquis de la marche d'Espagne

848-878 Salomon d'Urgell



878-897 Guifred le Velu, comte de Barcelone, de Gérone, de Besalú, de Cerdagne

marquis de la marche d'Espagne fils de Sunifred I.


897-927 Miron II le Jeune, comte de Cerdagne et de Besalú

927-948 Sunifred II, comte de Cerdagne

948-957 Sunifred II> - Guifred II, comtes de Cerdagne et de Besalú (co-règne)

957-968 Sunifred II, comte de Cerdagne et de Besalú

968-988 Oliba Cabreta, comte de Cerdagne et de Besalú (984-988)

988-1035 Guifred II, comte de Cerdagne

1035-1068 Ramòn Ier, comte de Cerdagne

1068-1095 Guillem-Ramòn Ier, comte de Cerdagne et de Berga

1095-1109 Guillem II Jorda, comte de Cerdagne

1109-1117 Bernat Guillem Jorda, comte de Cerdagne, de Conflent, de Berga

De Carcassone Oliba I Comte (1414011159744) (800 - 836)

Carcassone Oliba De Razes II Comte (353502789936) (848)

On peut se référe à

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liber_feudorum_Ceritaniae

http://fabpedigree.com/s024/f242322.htm => Bello

https://ca.wikipedia.org/wiki/Fitxer:Rotlle-genealogic-guifre-I-de-barcelona.jpg

Taper « guifré et pilos sies » sous wikipedia où l’on trouve une partie de ce qui suit

7.2 Guifré el Pilós, El nom i raó del malnom


Guifré és un nom d'origen germànic, «Wigfred», que etimològicament significa: "Pau Victoriosa".[3]

-En català s'accepten les variants: Guifre, Guifré, Grifé, Jofre i Jofré.

-En els documents coetanis al comte Guifré el Pilós, escrits en llatí, el seu nom apareix escrit: «Guifredus» i «Wifredus».

-En la Gesta Comitum Barchinonensium escrita en llatí, apareix escrit: «De Guiffredo pilose» i «Guifredo, qui cognomitamus est Pilosus».

-En la Crònica de Bernat Desclot escrita en català, apareix escrit: «Guifre».

-En la Crònica dels Reis d'Aragó i Comtes de Barcelona escrita en català, apareix escrit: «Guiffre».

-En la Genealogia regum Navarrae et Aragoniae et comitum Barchinonae escrita en llatí, apreix escrit: «Guiffredus».

En la Histories e conquestes dels Reys de Arago e Comtes de Barcelona escrita en català, apareix escrit: «Grifa».


La Gesta Comitum i la Llegenda de Guifré
«Guiffredo pilose»

l Emalnom de «Pelós» apareix per primera vegada a la Brevis historia monasterii Rivipullensis, una crònica catalana escrita en llatí el segle XII que recopil·la la història del Monestir de Santa Maria de Ripoll des de la seva fundació pel comte Guifré el 888 fins el 1147. Aquesta crònica va ser font de la Gesta Comitum Barchinonensium «Gesta dels comtes de Barcelona», que comença amb la Llegenda de Guifré el Pilós. Aquesta llegenda recollida en la Gesta explica que la raó d'aquest malnom era que tenia pèl allí on els homes no acostumaven a tenir-ne, sense concretar on, de manera que, segons la llegenda, en retornar Guifré de Flandes a Barcelona disfressat de pelegrí, la seva mare el va reconèixer immediatament.

7.3 La llegenda de Guifré el Pilós

Article principal: Llegenda de Guifré el Pilós

Voir le site “Fitxer:Sant Miquel de Cuixà - Claustre.jpg”

Claustre (Cloître) del Monestir de Sant Miquel de Cuixà (Conflent)

Els orígens familiars de Guifré I de Barcelona eren desconeguts durant l'alta edat mitjana.

La Llegenda de Guifré el Pilós, recollida per primera volta en la saga Gesta Comitum Barchinonensium, narra que aquest era fill d'un cavaller que també s'anomenava

Guifré, originari de la vila de Rià (o d'Arrià); aquesta llegenda fou recollida pels monjos del monestir de Santa Maria de Ripoll i comença amb les següents paraules: [8][9]

<<Pels relats dels antics, sabem que en un temps llunyà hi hagué un cavaller de nom

Guifré, oriünd de la vila anomenada Arrià, que és en territori del Conflent, tocant al riu Tet (près der la rivière Tet), prop del monestir de Sant Miquel de Cuixà. »

Gesta Comitum Barchinonensium

Aquestes primeres paraules de la llegenda situen el lloc d'origen del cavaller Guifré d'Arrià, pare llegendari de Guifré el Pilós, a la vila Rià, situada prop del riu Tet i del monestir de Sant Miquel de Cuixà, a l'antic Comtat de Conflent (el mil·lenari comtat del Conflent fou amputat de Catalunya i annexionat a França pel Tractat dels Pirineus l'any 1659).


Il existe une variante sur l’origine réelle de Guilfre le Velu et du nom ou des responsabilités de son Grand Père Belon .

On a ainsi la filiation suivante

(selon la Teorie de Borrell I d'Osona= Théorie de Borrell I d’Ausonne)

=> Borrell I (Belon?) d’Auxonne (Visigoth) =>

=> Sunifred I d’Urgell=>

=> Guifre de Barcelone =>

=> Ermessenda <= Bel la de Carcassona (Visigoth).


7.4 Le Tourisme et Guifred le Velu.


Nous extrayons ce qui suit d’un site touristique [peut être pas très exact sur l’histoire].

« Ce personnage [Il y a plusieurs Guifred avec des confusions . Internet n’est pas toujours très sûr]  est nommé différemment en fonction des époques et des personnes : Guiffred, Wilfred, Guiffre et même Joffre le Velu sont d'autres versions de son nom .

Il eut plusieurs enfants dont :

Miron II le Jeune, futur comte de Cerdagne et d'Urgell,

Borell 1er et Sunyer 1er , futurs comtes de Barcelone, de Gérone et d'Ausonne

( probable interversions avec les oncles ou ascendants),

Mais précisons qui était Guifred le Velu, Comte de Barcelone, (on pourrait dire Guilfred le Barbu !)

Le château de Ria, bien qu'aujourd'hui détruit, est très connu car c'est là qu'est né et a vécu le comte Guifred le Velu (927[confusion de dates ?]), unificateur de la Catalogne, donc née à Ria, ce qui est matérialisé par le drapeau catalan visible par tout un chacun lorsqu'il passe par la Nationale, ainsi que par un petit monument rappelant l'unification, sur le site même du château.

Ce château fut l'un des refuges des catalans refusant de devenir français après l'annexion de la région par Louis XIII, en 1659. En 1672 il fut détruit par Louis XIV.(comme bien des châteaux de Franche Comté,) Il est en cours de réhabilitation depuis 1988 par l'association "El Casal d'Arria", qui tente de mettre à jour la structure des bâtiments. On peut y voir des restes de murs arasés et la citerne (hélas comblée).

 Voila ce qu’en dit un descendant de la famille Meurs :(http://www.meurs.be/index.php?mod=articles&ac=commentaires&id=181)

« Mais c’est lorsque j’ai vu une rue dédiée à Berenguer “el vell”, Bérenguer ou Béranger “le vieil” que mon intérêt généalogique s’est mis à fonctionner. Ce personnage fut comte de Barcelonne, lesquels sont de même souche que les comtes de Provence qui figurent parmi nos ancêtres MEURS à plus d’un titre. Il y a des liens aussi avec les familles d’Aragon, de Toulouse, et avec la première maison des Ducs de Bourgogne, bref une belle série d’alliances qui excèdent ma mémoire et ne feraient qu’encombrer la vôtre, c’est pourquoi je ne donne pas ici la filiation que l’on peut trouver sur Wikipedia ou ailleurs. »


7.5 Les Comtes de PROVENCE descendants des Comtes de RIA


Nous démontrons ici que les Comtes de Provence descendent des Ria. Et en particulier de Guifred le Velu branche aînée des Ria.

En effet Raymond Berenger comte de Barcelone (1082-1131) épousa Douce de Gévaudan qui par sa mère Gerberge de Provence et après la mort de son père, apporta en héritage , à son mari le comte de Barcelone , tous ses droits sur les comtés de Provence. Elle eut 7 enfants dont

-Raimond-Béranger (1113 † 1162), comte de Barcelone , et

-Bérenger-Raimond (1114 † 1144),dit le Vieux, comte de Provence marié avec Petronille, reine d’Aragon Il dont il eut

-Alphonse 1er , qui engendra

-Alphonse 2 qui engendra

-Raymond Beranger comte de Provence dit le Grand père des 4 reines dont

-Marguerite femme de Saint Louis et

-Béatrice femme de Charles d’Anjou, roi de Sicile


7.6 Origine et descendance des RIA


Cette famille est très probablement d‘origine Visigothique du fait de l’association de ce nom avec celui des Visigoths et descendante de Mérovée à cause du nom de ‘Mérovingiens’ utilisé par une famille de la région toute proche peut être même des Ria.


On peut en déduire que les Ria, probablement de la lignée des Mérovingiens, sont bien à l’origine de presque toutes les grandes familles de France : des Comtes de Provence, et même des descendants de Saint Louis et de Marguerite de Provence.


7.8 Localisation du château de Ria



Quant au château de Ria, il se trouve sur une hauteur près du village de Ria, en descendant de Cerdagne vers Perpignan. Il n’en reste que des ruines. Et il est tout de même étrange que le village en ait fait don à un JOUFFROY, meme ruine.

On peut lire ce qui suit à ce propos :

Le château de Ria apparaît très tôt dans l'histoire locale. Après la pacification du Roussillon par les troupes de Charlemagne, ce dernier favorisa l'implantation de grandes abbayes, centres culturels et religieux de civilisation. Ainsi fut créé l'abbaye de St Michel de Cuxa, qui aura un impact dans tout l'Europe. Pour protéger la vallée de la rivière Têt, où se trouvait cette abbaye, le comte de Cerdagne (le père ou le grand père de Guilfred ?) fit construire un château à Ria destiné à en verrouiller l'accès, château qu'il occupa. Sa première mention date de 855, [Donc avant Guillaume le Velu et probablement du temps de Suniver 1er ou encore avant.


RIA (sous la forme "Arria") est cité en tant que possession de la puissante et toute jeune abbaye St Michel de Cuxa. Il a été construit sur le pic rocheux à 440 m d'altitude, qui était le site d'un ancien château wisigothique des Ve et VIe siècle, construit sur l'emplacement d'une ancienne tour de surveillance romaine de la Via Confluentana (-118 avant JC)

On peut se reporter sur les sites

http://pyreneescatalanes.free.fr/Villages/Histoire/Ria.php

http://pyreneescatalanes.free.fr/Thematiques/Biographies/Guifred.php

http://pyreneescatalanes.free.fr/Thematiques/Batiments/Histoire/ChateauDeRia.php


La tradition de la commune de Cerdagne s'est conservée vivante aussi bien dans les Pyrénées que dans le Jura, puisque, nous avons vu qu’en 1829, lors d'un voyage fait en Cerdagne, par Achille de Jouffroy d’Abbans , le conseil municipal de cette commune prit spontanément une délibération par laquelle, voulant reconnaître, dans la personne d'un des fils de l'inventeur de la vapeur appliquée à la navigation, le descendant des anciens comtes de Ria, il lui offrait en don le château de ses pères, sur lequel étaient encore gravées ses armes. En même temps une députation des habitants, répondant au vœu de la municipalité, lui apportait en grande pompe les clefs de la ville ; il y a, en fait, -nous l’avons vu-, à Cerdagne des restes d’un château Wisigothique du Vè siècle.


Toujours d’après PROST, les Jouffroy font remonter leur origine à un certain Jofroy, seigneur de Ria en Cerdagne, mais l’époque précise où ils vinrent se fixer en Franche-Comté est inconnue. On peut conjecturer que c’est vers le XIè siècle que cela arriva. On aura remarqué la similitude entre les prénoms Guilfred, Jofroy et Jouffroy .


8. CONCLUSION


Pour l’histoire du château de Gonsans et de la famille des Jouffroy , le personnage central est celui de Perrin JOUFFROY mort en 1458 qui eut 2 enfants, Paris et Jean le cardinal. Paris fut le veritable pàre des diverses branches : celles de

-Geoffroi de JOUFROY, fils ainé , qui reçu le chateau de Gonsans de son père Paris qui l’avait acheté en 1452 et qui du fait de ses caractéristiques devait dater des XIè-XIIè siècle

-Jacques de JOUFFROY, son frère, qui reçu et le château de sa femme en 1478

-Henri de JOUFFROY, clerc qui resta habiter la maison de Luxeuil (classée monument historique) qu’avait fait construire son grand père, Pierre JOUFFROY, qu’habita aussi le cardinal de JOUFFROY.


Si Geoffroy de JOUFFROY acheta le ‘château’ de Gonsans, c’est que celui-ci préexistait et, vu sa configuration et son architecture, tout laisse à penser qu’on peut lui donner une origine au XIè-XIIè. A notre connaissance aucune recherche n’y a été conduite et pourrait révéler bien des surprises.


Quant à la famille des JOUFFROY on a vu qu’on pouvait déterminer sa présence en Franche Comté autour des XIè et XIIè siècles en provenance de la Catalogne et de Ria en Cerdagne.


Nous avons établi aussi que la famille Ria est de façon surprenantes à l’orine des due ses origines sont

Cette famille fait partie intrinsèque de l’histoire de la Franche-Comté.


Par ses racines elle descend très probablement des wisigoths et cela amène vers d’autres horizons.


En attendant, nous avons vu que la famille des RIA de Cerdagne est de façon surprenante à l’origine de bien des familles européennes, à celles des Jouffroy, à celles des Comtes de Catalogne, mais aussi celles des comtes de Provence et de tous les rois descendants de Saint Louis.


Evidemment tout n’a pas été résolu et il restera toujours à approfondir bien d’autres questions constitutives de l’histoire de l’Europe.


9. REFERENCES


AEM : Les de Monseigneur de Jouffroy-Gonsans : fascé d’or et de sable de six pièces, la première fasce de sable chargée de deux croisettes d’argent. [on trouve des’croisettes d’argent dans le blason d’Arlay]

BOISNARD, Patrick (2010) L'hôtel dit du cardinal Jouffroy à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) » dans M. Desachy et G. Toscano, Le goût de la Renaissance italienne. Les manuscrits enluminés de Jean Jouffroy, cardinal d'Albi (1412-1473), Milan : Silvana editoriale, 2010, p. 25-31.

? Notice no PA00102214 [ archive], base Mérimée, ministère français de la Culture

COLON, Jean, (Dom.), (1837) Histoire des évêques du Mans, par un ancien Bénédictin de St-Maur. [parle de « M de Gonsans »

BAUSSET-ROQUEFORT (Marquis de) (1864) Le Marquis Achille de Jouffroy d’Abbans. [Achille y dit que ses parents avaient voté pour l’abolition des privilèges de la noblesse mais avec la terreur il dut émigrer avec ses parents à Ettenheim ] [Se retrouva dans l’armés de Napoléon ou il appliqua son savoir de mathématicien puis offrit ses services à Louis XVIII où il rendit d’éminent services à la France. Il écrivit même une pièce en 1818 ; Le Vampire ! Il déposa de nombreux et on peut découvrir l’ampleur de son génie en se referant au livre cité ici]]

DELSALLE, Paul (2009 ) Quand Henri IV ravageait la Franche Comté. Université de Franche Comté. Images de Franche Conmté, n.49, décembre.

DESCHAMPS, Étienne-Maurice, PAYSAN, Maurice (1785), Souvenirs militaires, persécutions sous la Restauration, songe, etc., par un Officier de la Vieille Armée, Pontarlier, Veuve Faivre imprimeur, 1835, V-268 p.  (cote B.N.F. LN27 5875)

GIRARDOT de NOZEROY (1651) Histoire de Dix ans de la Franche Comté de Bourgogne . Besançon, J. Chrestin (réimpr. 1843).

GOLLUT, Louis (1592) Histoire de la république des Séquanes et des princes de Franche-Comté de Bourgogne.[Gollut (1535-1595 ; chroniqueur franc-comtois du XVIe siècle, avocat au parlement. Après avoir voyagé en Italie et en Espagne, il fut nommé à la chaire de littérature latine de l'université de Dole créée pour lui par Philippe II d'Espagne.]

LABBEY de BILLY, Nicolas-Antoine (1814, 1815) Histoire de l'Université du Comté de Bourgogne et des différens ..., V.1 V. 2, Besancon, 1815

http://books.google.fr/books?id=p-0vFiw9s3QC&printsec=frontcover&dq=inauthor:"Nicolas-Antoine+Labbe

[où l’on trouve une généalogie des Jouffroy Gonsans depuis environ 1610. Les Jouffroy y sont dit en provenance de Chalons vers 1347, avec des descendants  Bertrand, Pierre, Perrin, Etienne, Antoine, Gabriel, Adrien, Pierre].

LACROIX, RENON ( ) Bletterans et Villevieux

LAIR, Adolphe (1901) Correspondance de Théodore Jouffroy / publiée avec une étude sur Jouffroy. Perrin [Gallica]

LELONG, Jacques (1665,1719,1731) Bibliothèque historique de la France, contenant le catalogue des ouvrages imprimés et manuscrits qui traitent de l'histoire de ce royaume ou qui y ont rapport, avec des notes critiques et historiques. [revue, corrigée et considérablement augmentée par M. Fevret de Fontette,... [t J.-L. Barbeau de La Bruyère ; et L.-E. Rondet pour les tables.

METZGER, Th. (2012) Petit Patrimoine et Collectivités

territoriales : Enjeux politiques et économiques Méthodes et Valorisations. Thèse, Science Po, Aix en Provence , 14 décembre 2012.

METZGER, Th. TREMOLIERES, R. (2010) Marie-Madeleine et l’Ermitage Saint Honorat : les débuts de l’histoire européenne à l’abandon . ECLIPSE..

MILLOUX, Jules ( ) Monographie de Bletterans

PIOLIN, Paul ( ) L’Histoire de l’Église du Mans, tome VI, p 562

POMMIER, Jean (2008) Deux études sur Jouffroy et son temps. Univ. du Michigan. Volume 20 de Cahiers de la Revue d'histoire et de philosophie religieuses ;Université de Californie (1967) PUF.

PROST, Alfred (1889) Le marquis de Jouffroy d'Abbans: inventeur de l'application de la vapeur à E. Leroux, livre à l’Université de Harvard. Et accessible sous google à
http://archive.org/stream/lemarquisdejouf00prosgoog/lemarquisdejouf00prosgoog_djvu.txt

MALLET, M.C. ( ) Notive Bibliographique sur Jouffroy. (Philosophe : son père était agriculteur vers Pontarlier).

MORERI, Louis, DESSAINT, SAILLANT (1749) Nouveaux supplements au Grand Dictionnaire.

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ROUSSET (1853-1858) Dictionnaire des communes

SUE, Eugène (1854) La famille Jouffroi. Bruxelles. [Roman, a priori sans reférences historiques]

TISSOT, Joseph(1875) Théodore Jouffroi (1796-1882): fondateur de la philosophie spiritualiste.

TRIMOREAU, Thierry et al. (2010) François-Gaspard de Jouffroy-Gonsans, Un évêque du Mans face à la Révolution" , préface Alain Moro, avec la participation de Joseph Guilleux, Isabelle Isnard, l’Abbé Jean Lemarchand, André Lévy[

Girardot de Nozeroy dans ses écrits, intitulés « Histoire de Dix ans de la Franche Comté de Bourgogne » :


10. SITES internet


Abbaye Saint Benoit de Baume les Dames

http://www.besac.com/tourisme-besancon/abbaye-de-baume-les-dames/123.htm

Abbaye de Lieu Croissant

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Lieu-Croissant

Annexation : 1639, 1668, 1674 ?

Autres vidéos pour conquête de la franche-comté par louis xiv ».

Blasons

Taper « blasons Jouffroy Consans » sous Google images »

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/98/Blason_Gonsans.svg/65px-Blason_Gonsans.svg.png

Pour ce qui suit taper « blason Jouffroy sous Google image »

https://www.google.fr/search?newwindow=1&hl=fr&biw=1016&bih=610&site=imghp&tbm=isch&source=hp&biw=1016&bih=610&q=blason+JOUFFROY&oq=blason+JOUFFROY&gs_l=img.12...619787.633348.2.635573.17.9.8.0.0.0.290.1064.6j2j1.9.0...0.0...1ac.1.12.img.6UwxXpQL4UQ

Cantons confédérés de Suisse http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_des_VIII_cantons

Château d’Arlay dans les terres de Bletterans

http://www.arlay.com/son-histoire-1-2.htm

Château de Vaite à Champlive, XIII

http://www.youtube.com/watch?v=EOWeSboy3io

Château des Berthoux

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_des_VIII_cantons

Comtes de Carcassone et du Razes : BéraOrigine Gothique

Evêque Gaspard

http://www.sarthe.catholique.fr/Francois-Gaspard-de-Jouffroy?id_document=279

Généalogie

http://fmg.ac/Projects/MedLands/TOULOUSE%20NOBILITY.htm#_Toc152730377

GENEANET

http://www.geneanet.org/genealogie/fr/jouffroy-gonsans.html

Guerre de 10 ans

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Dix_Ans_%28Franche-Comt%C3%A9%29

Histoire de Claude-Francois JOUFFROY GONSANS

http://www.sarthe.catholique.fr/Francois-Gaspard-de-Jouffroy?id_document=279

Histoire de Gonsans

http://gonsans.pagesperso-orange.fr/histoirvillag.htm

http://www.123-location-salle.fr/villes/location-salle2-chateau-manoir-25360-gonsans.html

http://www.ecritsduforprive.fr/memoires19e.htm

Histoire de la Franche Comté sur Wikipedia : duc de Saxe:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Franche-Comt%C3%A9#Les_conqu.C3.AAtes_de_Louis_XIV

Inventeur de la machine à vapeur

http://www.sarthe.catholique.fr/Francois-Gaspard-de-Jouffroy?id_document=279

Maison des Jouffroy à Luxueil, monument historique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_du_cardinal_Jouffroy

Moreri, taper Jouffroy, résultats surtout sur les Novillards, dont descend Thomas Jouffroy

h

Sculpteur Jean JOUFROY

http://www.nella-buscot.com/sculpteurs.php?idsculpteur=scu0130&lng=3

Soumission de la Franche Comté

www.ina.fr/video/I07297731

Pieces aux armes de

Pierre Francois de JOUFFROY (d’Abbans ?)


1. ANNEXE Sur la datation des châteaux 


La datation des châteaux peut se faire par

- l’épaisseur des murs,

- leur structure-leur architecture, leur emplacement,

- leurs représentations (cartes ou peintures), leur histoire, etc

Il conviendrait d’étudier les châteaux proches du château de Gonsans, (épaisseurs de murs de 1m 20, 1m40 qu’on peut dater vers 1240) et de même époque

Voir d’autres châteaux plus ou moins proches et de la même époque : Bouclans, Naisey, Champlive, Cote Brune, Chaux les Passavant, Montfaucon ; San Juan, Arguel, Abbans, ceux de la vallée de la Loue : Ornans, Lods, Mouthier-Haute-Pierre,

et plus loin veux sur le Doubs, l’ Ognon dont celui de Rigney…

Sans compter le château d’Arlay qui devait donner une idée de celui de Gonsans..





Eglise de Gonsans, classée monument historique.


@ECLIPSE 8 mai 2013 Aix- en –Provence 13, Gonsans 25

Toute copie ou reproduction interdite.

04.42.26.68.07 (Raylond Tr., 03.25.52.58.34 (Louis Tr.)

Il s’agit d’une autre branche des Jouffroy qui possédait au coeur du village de Novillars un élégant château, aujourd'hui occupé par le Centre d'Education et d'Accompagnement au Travail du Doubs. Il remplace un château féodal, édifié au XIIIème siècle et restauré à partir du XVIIème par la famille Jouffroy qui en posséda la quasi-totalité des terres de 1506 à 1760. Il fut occupé par les troupes autrichiennes en 1814, puis redevint une propriété privée avant d'être acheté par le département du Doubs. Un vaste parc entoure le château. La mairie y a été construite en 1980, et l'espace restant a été aménagé en un agréable parc paysager ouvert au public. Celui-ci bénéficie d'espaces aquatiques, d'aires de repos et de jeux pour enfants, d'un kiosque, le tout au milieu de plus de 100 espèces végétales.

? Marguerite d’Aroz , épousa le 2 mai 1669 François Jouffroy, écuyer, seigneur de Novillars et d'Amagney.

2 .
La grotte de Gonsans est véritable boulevard souterrain.

3 Bletterans est un fief des Jouffroy et probablement plus tard des Jouffroy d’abbans.

4 (La Fontaine, située sur la place, devant la cure, entre l’église et le château a été détruite en 2011-2012 pour donner place à un parking.)


5 Ce qui a priori oblige à remonter, si on fait l’hypothèse au plus court de 20 ans entre générations, à 1748 – 320= 1428.

6 On doit remarquer que le château possède la particularité d’avoir un autel en pierre aménagé sous un escalier et pratiquement invisible

7 La ville de Paderborn qui est une ville associée au diocèse du Mans depuis des lustres devint une terre d’exil. Pas moins de 2 500 Français s’y réfugièrent à commencer par les prêtres et le vicaire du Mans. L’évêque Jouffroy y mourut en 1999

Cette ville a un passé européen remarquable du fait qu’elle fut officiellement fondée, en 799 lors de la rencontre entre Charlemagne et Léon III, venu s'y réfugier pour fuir les persécutions que lui firent subir a Rome les neveux du pape Adrien I.. Juste retour des choses, l’année suivant, en 800, le pape couronna Charlemagne, à Rome, comme Empereur d'Occident. La ville de Paderborn est évoquée dans le magnifique film sur Charlemagne diffusé sur Arte ce jeudi 8 mai 2013.

4. Jean JOUFFROY, cardinal, conseiller de LOUIS XI


Johannes Jofredi ou Jean Jouffroy (Jouffroi ou Joffredi) est né en 1412 à Luxeuil-les-Bains et mort en 1473.

Contrairement à ce qui dit PROST il n’est pas un JOUFFROY d’ABBANS puisque la terre d’Abbans ne fut achetée que vers 1450, comme le château de Gonsans .Il dit ceci à son sujet :

<<Les coups portés par le roi Louis XI à la féodalité, les réformes accomplies durant son règne, l'impulsion qu'il donna à la politique de la monarchie, lui suscitèrent de nombreux ennemis qui ne se privèrent pas, à sa mort, de donner carrière à leur ressentiment. Il parut alors sur ce prince, une foule de libelles dans lesquels le célèbre cardinal, son ministre, ne fut point épargné.

Maison des Jouffroy à Luxeuil

Jean le cardinal et Henri le clerc


C'est, sans nul doute, à cette époque que le nom de Jouffroy acquit, pour la première fois, une popularité jusque-là inconnue, et que peut-être se fixa définitivement, sinon l'orthographe actuelle de


8 L’auteur PROST est probablement descendant du résistant célèbre Franc-Comtois que fut Lacuzon et dont l’intérêt pour les Jouffroy n’est qu’une autre façon de manifester son attachement à la Franche Comté.

9 [Nous pourrions rajouter l’idée personnelle que Jouffroy pourrait venir de ‘GEOF-RIA’  selon nos recherches en cours il y aurait un rapport entre Gérard de Rousillon, Vezelay, Cluny, et probablement le château de Gevrey-Chambertin et aussi le transfert des reliques de Marie Madeleine à Vezelay bien avant Saint Louis ]



10 [Nous précisons qu’avant d’être Pape il fut couronné poète en 1442 par l'empereur Frédéric III, pour son œuvre poétique et romanesque, il devient secrétaire de cet empereur qui l'utilisa comme ambassadeur. Il joua un rôle majeur dans le ralliement de l'Allemagne, qui jusque là était restée neutre, à Eugène IV.(Pape de 1431 à 1447). On peut comprendre alors pourquoi ce pape choisit un Comtois pour cardinal. Précisons que Frédéric de Habsbourg, (1415-1493) fut roi des Romains (1440-1486) puis empereur romain germanique de 1452 à 1493, sous le nom de Frédéric III. Son règne est marqué par l'effondrement de l'héritage Habsbourg et l’implosion imminente du Saint-Empire sous les coups conjugués des Ottomans, des Hongrois, des Bourguignons, des Hussites

12 Bletterans est une petite ville à la latitude de Chalon- sur Saône de l’autre coté de la Saone entre Lons—le Saulnier et Poligny. L’ancien château d’Arlay se trouve à 8 km à l’est, en haut d’une colline, probablement première résidence des Jouffroy en Lotharingie-Franche-Comté concédé par les commtes de Chalons (voir photo et tableau ci-dessus)

13
Robert le Vieux (1011+1076), Duc de Bourgogne. Fils de:Robert II le Pieux de FRANCE 972-1031 x Constance d'ARLES ca 985-1033 (http://gw4.geneanet.org/carriere?lang=fr;p=robert;n=de+bourgogne)