Repentance, Caducité et le "en même temps"
Depuis quelques temps, le gouvernement de France propage sa repentance vis à vis d'autres pays souverains, supposés démocrates et accessibles à cette démarche. Une repentance unilatérale reste du domaine du voeu pieux adressé à une puissance transcendante, divine, dans l'attente d'une approbation par la communauté lésée . C'est bel et bon mais incomplet au plan de l'humain et on comprend mal la démarche dite républicaine en la matière qui s'adresse en premier à la divinité en laquelle elle ne croit pas ! . La caducité est au contraire, l'aveu d'une démarche humaine qui ne veut pas transcender le temps et la faute. Elle n'implique aucun jugement . Par contre, elle suppose un accord fondamental entre le pouvoir exécutif , (i-e le peuple) et législatif ( son gouvernement) Proclamer la repentance sans caducité, revient comme le dit la sagesse populaire à mettre la charrue avant les boeufs. Pour Coucy et le désastre que constitue le maintien en ruine, la repentance n'est pas demandée par l'Ardocc car une association de la société civile ne s'adresse pas au divin qui ne reconstruira jamais rien . Elle ne s'adresse qu'aux citoyens et aux gouvernants qui eux peuvent rebâtir. La seule repentance véritable est de valider la caducité et de reconnaître la volonté d'occultation de la part de gouvernants manipulateurs du passé. Si, on ne peut ignorer les volontés humaines au profit d'idéologies ruineuses, pour dépasser l'ambiguité, il faut la consultation et la proclamation de la Caducité par la puissance publique et la représentation populaire. C'est le préalable qui, seul, peut contrecarrer le manque d'efficacité de la repentance unilatérale ! Pour l'Ardocc |