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De 2010 à ce jour
La décennie a commencé avec le regret profond du décès de son fondateur : M Jean-Claude Burlet . Celui-ci a confié à M Paul Leleu la poursuite de l'Association en collaboration avec les Amis de Laon, association importante qui promeut la défense et sauvegarde du site de la ville de Laon, merveille de notre civilisation; longtemps capitale de France et parmi les toutes premières universités de la période médiévale .
Union européenne – Les défenseurs invétérés de l’Union Européenne et de sa doctrine politiquement correcte prétendent souvent que toute opposition à leur universalisme équivaudrait à un retour anachronique au nationalisme, à l’extrême droite et à la guerre. Or, le nombre de ceux qui voudraient allier patriotisme conservateur et défense commune de l’identité occidentale contre ses nombreux ennemis venant de l’intérieur tout comme de l’extérieur s’accroit de jour en jour. Les États Visegrad sont à la pointe de ce mouvement, et ce n’est donc pas un hasard si la Pologne a pris les devants en lançant un nouveau projet de réflexion sur l’Europe du futur. Ainsi, l’association d’intellectuels conservateurs « Stowarzyszenie Twórcówdla Rzeczypospolitej », présidée par l’eurodéputé Zdzislaw Krasnodebski (PiS/ERC), a commandité à l’historien David Engels, professeur d’université belge émigré en Pologne et travaillant à l’Instytut Zachodni, la rédaction d’un « préambule » pour la constitution d’une future confédération de nations européennes. Ce texte, s’inspirant notamment de la nouvelle constitution hongroise et faisant la part belle à l’héritage gréco-romain et judéo-chrétien, s’inscrit dans la continuité directe de l’idéologie de l’Hespérialisme tel que développée dans l’ouvrage récent de David Engels, « Renovatio Europae » (auquel avait notamment collaboré le philosophe hongrois András Lánci). Si l’Europe veut survivre en tant que civilisation dans le monde du 21e siècle, il faudra à la fois un retour radical aux valeurs et traditions qui l’ont façonnée, et une collaboration étroite entre nations européennes dans certains domaines stratégiques, tout en diminuant nettement l’emprise de Bruxelles sur les autres. Le « préambule » résultant de cette initiative se veut un programme politique ouvert et fédérateur tout comme un potentiel point de ralliement pour les nombreux partis politiques conservateurs soucieux de la défense de l’occident, bien qu’encore largement dispersés dans diverses familles politiques du parlement européen. Nous vous proposons de découvrir ici ce texte : — Préambule d’une
constitution pour une (David Engels) Nous, les Européens, pleinement conscients de notre responsabilité historique, décidons de nous donner une constitution et de mener ainsi à terme le processus d’unification du continent. Cette constitution devra fonder une confédération d’États-nations qui, tout en conservant leurs droits, concordent dans l’idée de poursuivre une série d’objectifs communs pour le bien de tous tout comme pour le soin et la protection de la civilisation européenne, notamment : une politique extérieure coordonnée, la protection des frontières européennes, la lutte contre le crime, l’extension de l’infrastructure de mobilité paneuropéenne, la coordination des normes et règles, l’accès aux ressources naturelles et stratégiques, la coopération dans le domaine de la formation et de la recherche ainsi que la mise à disponibilité des fonds nécessaires à ces fins. Cette unification devra mettre un trait final sous de nombreux siècles de guerres intra-européennes, mais elle s’effectue dans l’esprit d’une profonde affinité entre les peuples européens qui, en dépit de leurs conflits, se sont toujours considérés comme faisant partie d’une seule culture commune qui est plus que la simple somme de ses composantes et a fait naître une vision spécifique et unique du monde et de l’humain. Cette culture s’abreuve de nombreuses sources, parmi lesquelles nous devons souligner particulièrement la tradition vétérotestamentaire, la pensée grecque, l’art politique romain, la révélation chrétienne et l’héritage des peuples romans, germaniques et slaves, et vit le jour de manière institutionnalisée depuis la formation de la souveraineté spirituelle de l’Église et de l’autorité politique de la dignité impériale rénovée en 800. Par la suite, la culture européenne a déployé tout son potentiel intérieur à travers le Moyen Âge, la Renaissance, les Lumières et la Modernité et s’est également ouverte au monde, avec lequel elle veut entrer aujourd’hui, par l’adoption d’une constitution, dans des interactions nouvelles et fortes. Fiers des grands acquis de notre passé, nous fondons notre constitution sur l’adhésion positive aux valeurs de notre tradition et sur la conscience que la prospérité et le progrès du présent n’ont été possibles que grâce aux exploits de nos ancêtres. C’est pourquoi nous voulons fermement ancrer l’évolution du futur dans les racines du passé et sauvegarder, soigner et accroître l’héritage culturel, social et moral – matériel comme immatériel – qui nous a été légué. Nous, les Européens, nous engageons devant Dieu et notre propre conscience :
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