Chronologie
de la guerre secrète
1916-1917 Il n'est pas difficile d'imaginer en resituant Coucy dans le tourbillon de la guerre diplomatique et militaire secrète qui va de l'arrivée de Charles 1er d'Autriche jusqu'à la déclaration de guerre américaine de comprendre pourquoi la famille impériale allemande ne s'est pas exprimée face aux insistances du haut commandement militaire . Tout le monde voulait la Paix au plan diplomatique sauf Hindenburg et Ludendorff qui voyaient les Habsbourg, Hohenzollern, hésiter et un gouvernement français démissionnaire . Coucy sera, après les trois bateaux américains coulés et la chute du Tsar, la première victime civile sur le sol français . Le message était clair....On hésite , que les plus faibles paient ! Charles 1er d'Autriche 21/11/ 1916 Wilson pour la paix sans victoire 22/01/1917 Rencontre de Sixte de Bourbon-Parme et de son frère avec Jules Cambon, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères 24/1/1917 Annonce au Gouvernement américain du projet de guerre sous-marine 31/1/1917 Rencontre Guillaume II et Charles 1er 02/1917 Evacuation des habitants de Chauny et Coucy 15/2/1917 Voir ci dessous Rencontre Sixte de Bourbon Parme et frère avec Poincaré 5/03/2017 Accord Poincaré /Briand au projet de Charles 15/03/2017 Démission de Lyautey Ministre de la Guerre 17/3/2017 Chute du gouvernement Briand 17/3/2017 Attaque sous marines de trois bâteaux américains 18/3/2017 Tsar de Russie renversé 19/3/2017 Minage de Coucy 19 et 20/3/2017 Gouvernement Ribot 20/3/2017 Déclaration de Guerre de l'Amérique 6/4/2017 Après la destruction Arrêté préfectoral et délibération du conseil départemental dit décret DOUMER avril 1917 Traité de VERSAILLES ordonnant les réparations 28 juin 1919 Aristide Briand , nommé Prix Nobel de la Paix 1926 Paul Doumer Président de la République 1931, et assassinat 7 mai 1932 Traité de Lausanne , suspendant les réparations de guerre Juillet 1932 Paul Doumer devait jusqu'à sa mort considérer que l'état de ruine de Coucy Clémenceau Pour l'historien Jean-Yves Le Naour, contrairement à l'idée répandue des années après la guerre, Clemenceau n'est pas l'homme de l'Union sacrée, puisqu'il n'a jamais soutenu les gouvernements en place entre 1914 et 1917. Il ne s'est qu'employé à critiquer l’inefficacité du gouvernement, l'insuffisance des informations qu’il transmet, le défaitisme, l'antimilitarisme et le pacifisme, et défend sans cesse le patriotisme face aux Allemands. Siégeant à la commission des Affaires étrangères du Sénat et à la Commission de l'Armée, Georges Clemenceau en devient rapidement président, distribuant rapports et blâmes au ministère, effectuant de multiples visites au front en sa qualité de président de la Commission de l'Armée. Il affirme la légitimité du contrôle du Parlement sur les actes du gouvernement et la conduite de la guerre : « Il n'est bon pour personne de n'être pas contrôlé, critiqué ; cela n'est que trop vrai, même et surtout du haut commandement militaire. » Il siège au sein des comités secrets du Sénat réunis à partir de juin 1916, alors que la bataille de Verdun fait rage. Trois jours après la première réunion du comité secret, il fait partie avec son ami Stephen Pichon des seize sénateurs( ainsi que Paul Doumer) qui refusent de voter la confiance au gouvernement Briand. Au lendemain d'une nouvelle réunion, il présente au Sénat, le 24 décembre 1916, un ordre du jour refusant la confiance à Briand , mais celle-ci est votée (194 voix contre 60). Briand tombera le 17 mars 1917 avant veille du minage de Coucy . Le nouveau conseil des ministres avec Ribot comme Président du Conseil sera investi après la dectruction . Quelle puissante preuve d'incompétence à gouverner la soldatesque allemande infligeait , ce faisant , à la France plus soucieuse de ses querelles de couloir que de la guerre et de la paix ! Le site de la Mission Centenaire de 2018 sous la
plume d'Alexandre Duval-Stella argue que Clémenceau ne
s'est jamais opposé au projet de Paix séparée. (Cette affirmation est avancée sans aucune preuve sérieuse et est fausse car la proposition de Paix a perduré plusieurs mois , sans aucun résultat aussi minîme soit-il. Cette présentation a pour seul objet de maintenir debout la statue du comandeur pas du tout pour la vérité historique ! ) Zita et Otto de Habsbourg , proches des instances décisionaires au moment des faits et seuls témoins crédibles , savaient bien que dans toute cette
affaire, c'est Clémenceau qui était à la
manoeuvre.
On fixe souvent la destruction du château de
Coucy au 27 mars, mais il s'agit seulement de la date à
laquelle les troupes françaises pénétrèrent
dans la ville. L'explosion eut en fait lieu une semaine plus tôt,
le 20 mars. Le « Journal de Marche du Groupe d'Escadrons
Divisionnaires de la 70e DI », découvert par Gaspard
Kools (guide au château de Coucy), rapporte ce jour là :
« Le château de Coucy vient de sauter. 1ere explosion à
10h45 : toute l'aile droite du château s'effondre. 2e explosion
10h50 : toute l'aile gauche disparait. » Un communiqué
officiel français du 20 mars 1917 à 11h00 du soir,
confirme : « Cet après-midi même, nos aviateurs
ont signalé que les ruines historiques du château de
Coucy avaient été détruites par une explosion. »
Il est publié le lendemain (21 mars) dans un certain nombre de
quotidiens nationaux, dont « Le Figaro ». Les Allemands
ne sont pas en reste. Un télégramme du correspondant de
guerre Adolf Köste pour le quotidien « Vorwärts »,
daté du 22 mars, donne des détails sur la méthode
employée : « Hier, peu avant l'entrée de
l'ennemi, on a fait sauter la ruine du château de Coucy, au
nord de Soissons. Cette ruine, avec des murs de plusieurs mètres
d'épaisseur, était un abri idéal pour des
troupes et des mitrailleurs. La destruction a été
effectuée au péril de leur vie par un officier et
quatre pionniers, qui ont mis le feu à 28 000 kilos
d'explosif. » Le texte est intégralement repris avec
cette traduction dans l'édition du journal « La Croix »
du 29 mars 1917, qui cite le « Vorwärts ». La
différence de date apparente entre les sources françaises
et allemandes (20 mars contre 21 mars), s'explique certainement par
la date de rédaction du texte allemand (le 21 mars) et l'envoi
réel du télégramme (22 mars). |
Paul Doumer.
Sous la Troisième République, l'appartenance à
la franc-maçonnerie
est fréquente chez les personnalités politiques,
notamment au Parti
radical Comment un sénateur de Corse a pu intimer un décrêt aux Préfet et Conseil départemental de l'Aisne . Si le décrêt de maintien à l'état de ruines de Coucy pour montrer aux générations futures la barbarie du peuple allemand est déja entâchée d'inconstitutionnalité et d'incitation à la haine, l'obstination de l'Etat français à entretenir le message de haine ne peut se comprendre que par la place d'un élément antidémocratique, peu soucieux de l'intérêt des peuples et marqué d'une idéologie qui fait fi des lois et traîtés. Cet élément il faut nécessairement pour comprendre le rapprocher de la Franc-Maçonnerie. Doumer Grand Maître ! . Le 1er décembre 1879, à 22 ans, sur recommandation d'Henri Martin et William Waddington, Paul Doumer est initié franc-maçon par la loge parisienne l'Union fraternelle, dont il devient compagnon et maître l'année suivante. Henri Martin et William Waddington, à l'origine de l'initiation de Paul Doumer à la franc-maçonnerie. Contrairement à d'autres hommes politiques, il refuse de se mettre en retrait de la franc-maçonnerie lorsqu'il devient parlementaire. Il est alors également affilié à deux loges dans l'Aisne , à la loge Alsace-Lorraine, ainsi qu'à la loge Voltaire, dont il est cofondateur et « vénérable maître » pendant plusieurs années . Devenu parlementaire de l'Yonne en 1891, il rejoint la loge Le Réveil de l'Yonne.
La franc-maçonnerie lui permet de nouer des relations avec des
personnalités politiques, notamment Léon Bourgeois.
Favorable à l'intervention de la franc-maçonnerie dans le champ politique, il défend au sein de son obédience
un vif patriotisme, l'anticléricalisme et une réforme du système fiscal.
En 1905, dans le cadre de l'affaire
des fiches, il se montre très critique envers son
obédience et le gouvernement, qui ont participé au
fichage de militaires afin de « républicaniser »
l'armée. Après la destruction, début 1917, de sa maison personnelle à Anizy-le-château, on comprend qu'il n'ait pas été content mais tout le Vermandois subira le même sort . Cette rage et vengeance personnelle était-elle à la hauteur de la punition infligée aux habitants de son grand voisinage pendant plus d'un siècle ? N'était-il pas alors juge et partie ? |
Une autre chronologie Dans sa séance du 13 décembre 1914, le Grand Orient de France dénonce le bellicisme de l'Empire austro-hongrois et les exactions de l'armée allemande. Les francs-maçons français ont la forte conviction d'être du côté de la civilisation face à la barbarie « austro-boche » !. Bien avant le repli Hindenburg, le gouvernement, qui a pris les pleins pouvoirs pour toute la durée de la guerre, avait donc déjà adopté le mot d'ordre du Grand Orient de France qui condamnera Coucy à la ruine centenaire ! A Verdun et sur la Somme, le même gouvernement sera là pour la boucherie qui va endeuiller des centaines de milliers de familles . Il se fera porter absent pour ne pas répondre à la proposition de paix de 1916 début 1917 faite par voix diplomatique, avec retour de l'Alsace-Moselle à la France. Il fera, par la suite, tout pour faire croire que le refus venait de l'Italie et des balkans comme si ceux-ci avaient payé un quelconque tribut à Verdun et sur la Somme . Dés le début de la guerre, où pourtant c'est la France qui franchira la première la frontière en agresseur car faire la guerre c'est utiliser des armes et envahir; le gros mot de barbarie , les accusations de boches qui mangent les petits enfants , etc.... seront répétés à l'envi aux citoyens de Françe pendant tout le conflit. Pendant ces propos enflés et ressassés, des millions d'hommes mourront dans l'indifférence des députés, sénateurs, lequels sont les véritables initiateurs de la première des guerres totales et mondiales . En 1915 puis 17, Benoît XV fit rentrer en droit canon l'excommunication des Francs-Maçons . Après Jean-Paul II qui proclamera Bienheureux Charles 1er d'Autriche, Benoît XVI confirmera le canon 2335 d'excommunication . Cette position canonique a la durée de vie de la ruine de COUCY . Quand Doumer érigera en dogme le " maintien en ruine pour montrer aux générations futures la barbarie du peuple allemand " , ce seront les mêmes expressions que celles du GODF de 1914 qui seront réutilisées. Comme si, le bellicisme dénoncé n'était pas aussi celui qui animait les dénonciateurs et les anime encore , depuis si longtemps, en dépit de la fraternité exprimée entre les peuples d'Europe ! Clémenceau avec ses relations à Vienne et dans les loges allemandes et autrichiennes et surtout dans toute la presse française, sera bien , comme l'a révélé Zita de Habsbourg , l'inspirateur et le vrai fomenteur du mensonge de la barbarie unilatérale . |
La proposition de 5/03/2017 Accord Poincaré /Briand au projet de Charles Paix séparée . Mission des émissaires de l'Empereur d'Autriche . Pour lire l'étude complète récente (2021) d'une confidente de L'Impératice Zita à son retour d'exil |
Toute l'histoire de Coucy en peu de mots et pourquoi il faut mettre un terme à l'absolutisme national-socialiste en Europe ! |