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NOYALES

     



Le manoir perdu .



NOYALES

Plusieurs familles se sont succédé à la tête de la seigneurie de Noyales : les Noyales, les Mailly, les Brusles, les Gondreville, les Donsures, les Duval-Desfontaines de 1726 à 775, les Raveneau de 1775 à 1919. François Duval, garde-sel à Vadencourt, achète vers 1726 la seigneurie de Noyales consistant en un important château féodal. On parle de sept ou onze tours. Louis-François Duval-Desfontaines 1703-1773) épouse la fille du seigneur de Dontigny, Louise-Adrienne Mortier. Leur fille Renée-Louise Duval-Desfontaines, née en 1751, pause en 1775 Alexandre-Hilaire de Raveneau 1748-1812), fils de Gabriel-Hilaire de Raveneau, mayeur de Landrecies, et de Madeleine e Castres. De ce mariage est issue Françoise Hilarisse (1785-1868) qui épousa en 1808 son cousin germain Charles-Gabriel de Raveneau (1768-1841). Ils eurent deux filles et un garçon Charles-Alexandre-Amaury de Raveneau (18211902), marié à Armandine Hennet de Bernoville. Il fit raser l'antique demeure et construire un nouveau château vers 1840-1850. Son fils Jules Denis-Fernand de Raveneau (1860-1930), marié à Marie-Cléménce Blanc de Manville, lui succéda. Il dut quitter son château en mars 1917.11 eut une fille de son mariage, Yvette de Raveneau (1893-1963), mariée en 1923 au comte de Saint Pern.
Description:
L'ancien cbâteau était composé de nombreuses tours, entourées d'eau, qu'on relia entre elles, au début du XIX' siècle par plusieurs bâtiments. Vers 1840-1850, Alexandre de Raveneau, au lieu de transformer l'ancien château, décide de le raser et de construire à sa place une nouvelle demeure. Un bras de l'Oise fut détourné et l'on dut construire sur pilotis. Bâti en pierre de taille du pays sur un haut sous-sol, étant donné la nature humide du terrain (les escaliers menant aux perrons avaient une quinzaine de marches), il se composait d'un logis à deux niveaux de sept travées, à la toiture en croupes avec noues, et cantonné par deux petits pavillons bas à un seul niveau aux tOits plats avec balustrades. Le pavillon de droite sur l'arrivée était prolongé par un jardin d'hiver. Chaque niveau était séparé par un double cordon de pierre. La travée centrale sur les deux façades était surmontée d'un fronton triangulaire sculpté. La fenêtre de l'étage était accompagnée d'un balcon et surmontée d'une horloge. On accédait au château par une allée terminée par une grille précédée par deux grandes sculprures de griffons.
Destruction :
Le château a été incendié le 5 décembre 1918 Un marchand de biens a racheté les ruines calcinées et dès février 1919, le château était entièrement détruit. Seules les écuries et les remises de chaque côté de la cour ont subsisté.

Extrait de: Il était une fois des châteaux dans l'Aisne . Jean Eck .
http://pagesperso-orange.fr/noyalesgenea/index.html