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SAINS-RICHAUMONT



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Histoire.



02120 SAINS-RICHAUMONT : 1132 habitants.
à voir: le site de l'ancien château et un colombier.

L'Histoire :

Sains. Les origines : Sains, Sancti, le sanctuaire.
Sainz en 1123, Sanctis en 1138, Sanz en 1161, Seinz en 1216, Sainct en 1621.

Selon la tradition, l'origine du nom de Sains proviendrait de la découverte des trois dépouilles de Saint-Gentien, Saint-Victorice et Saint-Fuscien enterrées à cet endroit. La ferveur religieuse étant très importante en cette contrée, des pèlerins venus de toutes parts y construisirent quelques cabanes, donnant peu à peu naissance au village que nous connaissons aujourd'hui.

Richaumont. Les origines : Richautmont en 1541, Richaulmont en 1568.

Richaumont, longtemps hameau de Sains, voit son origine dans la construction de quelques cabanes autour de la mare d'une fontaine. Ce " cortis ", propriété de " Richer ", homme d'origine germanique associé au mot latin " mons ", le mont, forma " Richaumont ". Le 17 décembre 1883, un décret, signé du Président de la République, Jules Grévy, rattacha d'un trait d'union, le hameau de " Richaumont " au village de " Sains " : " Sains-Richaumont ".

Selon diverses découvertes archéologiques menées au XIXe Siècle dans le canton de Sains, à quelques kilomètres du village dans le bois de Marfontaine, de nombreux débris de tuiles retrouvés dans le sol, démontrèrent qu'une ville gallo-romaine y avait existé. Les cartes du moyen-âge n'en faisaient pas mention, cependant de nombreux axes routiers y figuraient. De l'occupation du sol d'époque antique, de l'établissement des Francs dans la région au VIe Siècle, il semble que cette ville gallo-romaine fut remplacée par le village de Sains en 555.

Au XIIe siècle, sous la pression du christianisme, les seigneurs se convertirent à l'Eglise Catholique Romaine. Dans tout le royaume, ils édifièrent des cathédrales, des églises et des monastères. En 1161, René de Guise, Seigneur de Sains, offrit le terroir de Lemé à l'abbaye de Foigny et fonda une chapelle dans l'église, en 1199.

Un château-fort fut également construit sur une colline, dominant les alentours. Au milieu de la cour, un donjon à deux étages s'élevait sur une butte artificielle. L'une des tour servait à enfermer la meute de chiens appartenant au seigneur. C'est de là qu'est venue cette dénomination de "tour à chiens" que porte encore aujourd'hui une petite rue située au-dessous du jardin du château.

En 1613, le château, aurait été brûlé en partie par les Espagnols, ceux-ci pillant et incendiant presque totalement Sains et Richaumont. On dit également que le château de Sains a eu l'honneur de donner l'hospitalité à la reine-mère, Marie de Médicis, lorsqu'elle quitta Compiègne pour se rendre à La Capelle en juillet 1631.
Aujourd'hui, cet édifice moyenâgeux n'existe plus, car il fut détruit de fond en comble en 1793. Quelques bâtiments servant de cuisines restèrent seuls debout avec la chapelle. Un peu plus tard on transformera l'emplacement et la cour en un vaste jardin.

Vers 1850, une découverte fortuite mis à jour un souterrain : Une galerie voûtée d'environ 60 mètres de longueur sur 2 à 3 mètres de largeur. D'après les divers éléments recueillis, on suppose que le lieu était une carrière dont on extrayait la pierre nécessaire à l'édification du château-fort.
   

L'église de Sains date du XII, siècle. Ayant subi de nombreux dommages, diverses parties seront reconstruites en 1643 et 1734. L'église eut beaucoup à souffrir pendant la Révolution. Elle fut dépouillée de tous ses ornements. Son intérieur fut restauré en 1856. Elle possède aujourd'hui une belle sonnerie de quatre cloches, un maître-autel, surmonté d'un tableau de l'Ascension, ainsi qu'un buffet d'orgue. Les fonts baptismaux composés d'une seule pierre, sont curieux du point de vue archéologique. A l'extérieur, le vieux donjon de l'église, construit avec des pierres du pays, naturellement blanches, semble avoir conservé une grande partie de son empreinte primitive. Resté debout, en dépit des guerres, des tempêtes et des révolutions, c'est le seul témoin qui nous reste du moyen âge.


Une partie du territoire de la commune a été rattachée à La Vallée-au-Blé.