Le détail du mois de juin 2022 vous présente un collier de perles préhistorique issu des Collections archéologiques. Découvert dans l'ancienne ballastière de Vendeuil, ce collier en perles blanches, réalisé durant la période néolithique est fabriqué à partir de calcaire, l’un des principaux matériaux employés pour la fabrication de parures de l’époque.
D’un point de vue esthétique, les humains du néolithique aiment attacher leurs cheveux afin de mettre en valeur leur cou et ainsi leur parure. De plus, la création d’une parure peut également traduire un statut social car la matière utilisée symbolise le pouvoir, la richesse ou le prestige. Cependant, le calcaire ne relève pas d’un statut social très élevé puisqu’il était déjà très utilisé à l’époque.
D’un usage courant durant le Néolithique, ces colliers étaient aussi bien portés par les hommes, les femmes que les enfants. Les liens reliant les perles, probablement réalisés en tendon d’animal ou en crin de cheval, n’ont pas résisté au temps et le collier a fait l’objet d’un remontage par les archéologues.
Venez découvrir ce collier au musée, en particulier à l’occasion des Journées européennes de l'archéologie où l’entrée sera gratuite pour l’ouverture de l’exposition consacrée à la mode gallo-romaine !
Une pirogue du Haut Moyen Âge a été découverte en 2012 dans un bras de l’Oise, dans le département de l’Aisne, lors d’une fouille menée par Inrap. Elle aurait navigué dans les années 600 et 700. voir la video Youtube de l'Inrap Elle s’appelle la «Prélette II» et date du VIIe siècle après Jésus-Christ. C’est une pirogue qui aurait donc navigué dans les années 600 et 700, aux temps des rois mérovingiens, Childéric II, Clovis III, Dagobert II et jusqu’à Charles Martel (le grand-père spirituel d’Eric Zemmour). Et elle est aujourd’hui, enfouie sous l’eau, à quelques kilomètres de Vailly-sur-Aisne. La direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France vient de passer une commande de marché pour «l’élevage, le transport, le traitement de conservation-stabilisation d’une pirogue du Haut Moyen Âge en vue de sa conservation dans un centre de conservation et d’étude». Les candidats ont jusqu’au mercredi 13 octobre 2021 à 12h pour se faire connaître. Cette pirogue du Haut Moyen Âge a été découverte en 2012 dans un ancien bras de l’Oise lors d’une fouille menée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Elle a été dégagée, installée dans un cadre métallique, prélevée et transportée dans un plan d’eau voisin en attente d’une affectation. «Cette découverte, réalisée dans la ballastière de Brissay-Choigny (au nord de La Fère), plus précisément sur le territoire de Vendeuil, présente un grand intérêt scientifique dans la mesure où c’est la première pirogue altomédiévale exhumée en Picardie, dont la fouille a pu être réalisée en relation avec son environnement archéologique et géomorphologique», écrit la Drac des Hauts-de-France. Dégagée de l’eau, installée sur un chassis en inox, puis immergée de nouveauUne fois dégagée, l’embarcation datée de la période du Haut Moyen Âge a été installée dans un châssis inox (construit par ArcNucléart) afin de la maintenir. Un filet de protection a été installé pour retenir les éventuels fragments et des calages en PEHD (polyéthylène haute densité) et polystyrène ont été installés. Cela a permis un prélèvement sans difficulté et le transport par camion à quelques kilomètres dans le plan d’eau d’une ancienne gravière située sur la commune de Presles-et-Boves près de Vailly-sur-Aisne, au lieu-dit «le Bois Morin». La pirogue y a été immergée à 3 mètres de profondeur. En 2020, une plongée de reconnaissance a eu lieu le 7 décembre. Dans un premier temps, les bouées de marquage qui avaient disparues ont été remises pour signaler son emplacement. Un état sanitaire de la pirogue a été remis à la DRAC. En mars 2021, pour assurer sa conservation et afin qu’elle ne soit pas soumise à la lumière, la pirogue a été recouverte d’une «bâche» sombre. Suite à cette seconde plongée, la DRAC des Hauts-de-France a pris la décision de lancer une opération de relevage et de traitement de conservation-stabilisation pour permettre, dans un premier temps, de conserver la pirogue au Centre de conservation et d’étude de Soissons ; le but ultime étant une présentation de ce vestige dans un musée. Le démarrage de l’opération est à caler avec le maître d’ouvrage et le propriétaire de l’ancienne gravière. Il est souhaité dans le second semestre 2021 au plus tard dans le premier semestre 2022. Tout dossier déposé après mercredi 13 octobre 2021 à 12h ne sera pas examiné. «Bois de chêne relativement bien conservé»
La
pirogue mesure 5,60 mètres de longueur et 80 cm de largeur au
sommet des bordés, pour une profondeur de 50 à 60 cm.
L’épaisseur des bordés est de 1 à 3 cm. La
pirogue est dite «monoxyle-assemblée»,
c’est-à-dire que seul le fond a été creusé
dans un tronc. Il s’agirait d’un bois de chêne,
relativement bien conservé. Un bordé a cependant été
endommagé par la pelle mécanique lors du chantier.
Il
y a donc urgence à sauver cette relique unique des temps
passés. |
Le fort de Vendeuil, (le zoo dans les années 60 ) L'ouvrage a été construit de 1878 à 1880 pour accueillir 500 hommes. Il devait assurer le contrôle de la route de Saint quentin, du canal et de la vallée de l'Oise en lien avec les forts voisins de Liez et de Mayot. Dès 1912, il a été déclassé et en 1918, les allemands l'ont saboté à leur départ. C'était dans les années 60. M. et Mme Caucheteux achètent au franc symbolique le vieux fort de Vendeuil. Ils le transforment en un zoo qui connaît rapidement une belle fréquentation. "J'y suis allé quand j'étais petit. Il y avait le lion, le gorille, une petite otarie", se souvient Raymond Legrand, le propriétaire actuel du fort. L'aventure du zoo, elle, se termine mal. En 1988, le zoo est placé en liquidation judiciaire. Au terme d'une polémique sur les conditions de vie des animaux, l'actrice Brigitte Bardot les rachète pour 60000 francs. |