LES SALTHIEL ET LA SOCIETE ‘’LE BOURGET’’ L'entreprise avait été fondée
en 1924 par Jean-Pierre Saltiel à Fresnoy-le-Grand pour
bénéficier du savoir-faire de l'Aisne en matière
de tricotage, rapporte l'Agence de Développement de l'Aisne
dans sa Newsletter. En 1927, le dirigeant est très
impressionné par la prouesse de Charles Lindbergh, le premier
pilote à traverser l'océan atlantique au cours d'un vol
sans escale entre New-York et ... Paris-LeBourget. Dans le sillage de
cet événement mondial, l'entreprise décide alors
de s'appeler... « Le Bourget » ! Le Musée
Commercial de Saint-Quentin et de l'Aisne sous les auspices de la
Chambre de Commerce présentait il y a quelques années
une exposition sur les entreprises picardes dont la Société
"La Mondiale, Manufacture de Bonneterie (bas et chaussettes) à
Fresnoy - Le - Grand. ‘’La Mondiale’’
s’appelait ainsi en 1926 mais compte tenu de l’exploit de
Lindberg concernant sa traversée de l’Atlantique sur le
Spirit of St Louis et son arrivée au Bourget, les
propriétaires décidèrent de renommer 96 cette
entreprise sous le nom de ‘’Le Bourget’’.
C’est en 1924 que Monsieur Jean-Pierre Saltiel fonde la société
‘’Le Bourget’’. Avec douze ouvriers, il
choisit de s’implanter à Fresnoy Le Grand afin de
bénéficier du savoir faire régional de l’Aisne
en matière de tricotage. Mais ce n’est qu’en 1927
que la société choisit le nom Le Bourget. ‘’Le
nom ‘’Le Bourget’’ séduit cette jeune
société qui choisit ce nom médiatisé et
fait de la marque ‘’Le Bourget’’ la plus
ancienne marque française de bas et collants. C’est en
septembre 1999 que le groupe italien Csp International, deuxième
producteur italien de bas et collants derrière ‘’Golden
Lady’’, prend le contrôle de la société
‘’Le Bourget’’. Aujourd’hui, les
équipes françaises et italiennes collaborent
étroitement aux développements des collections’’.
Le Bourget investit à Fresnoy-le-Grand. Le spécialiste
du collant ‘’Le Bourget’’ (37,5 millions
d'euros de chiffre d'affaire ; 329 salariés) investit plus de
3 millions d'euros à Fresnoy-le-Grand (Aisne), son site
historique (170 salariés). Racheté en 1999 par
l'italien CSP, numéro 3 du collant en Europe, Le Bourget a
connu en 2006-2007 un premier exercice positif après une série
d'années déficitaires. Après avoir «
reconfiguré l'organisation industrielle au service de la
marque » et « remis la marque au carré »
(montée en gamme associée à la mode et
segmentation des gammes), Thierry Simon, directeur général,
a engagé une modernisation de ses installations de
Fresnoy-le-Grand. Sur le plan industriel, le fabricant a décidé
de déplacer son atelier de finition afin d' « optimiser
la logistique client », et de créer « pôle
finition/centre d'expédition », soit un investissement
de 600 000 euros. Parallèlement, il a décidé
d'investir 2,5 millions d'euros dans la reconstruction de son siège
social. Les nouveaux locaux, précise Thierry Simon, seront
dotés d'un « show-room » et d'un magasin d'usine.
La maison « France » étant désormais en
ordre de marche, Thierry Simon et ses équipes s'attaquent
désormais aux marchés étrangers, « pays
par pays » avec pragmatisme
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