COUCY-
LE-CHATEAU ET SES DEUX COQS
La
formidable citadelle qui a émerveillé le monde pendant
près d'un millénaire et a eu tellement d'
admirateurs : écrivains, peintres, architectes,
militaires et civils que nos étagères de
bibliothèques en sont pleins , n'est plus aujourd'hui chantée
que par deux coqs qui s 'ébrouent devant tous les médias
sur un tas de …. qui n'est qu'un champ de ruines .
Héritiers
l'un comme l'autre d'un texte administratif qui, en avril 1917, a
disposé d'un destin différent pour deux parties de
l'ensemble, ils chantent depuis en s'ignorant mais tout imbus de la
gloire de l'héritage .
L'un
des coqs, le Conseil départemental a obtenu la réfection
de la porte de Laon ….
L'autre,
tout le reste en ruine et condamné à le rester......
Par
le ministère du Préfet, cette disposition a été
consacrée par la République Française ….
et
jamais réexaminée depuis .
En
voici le texte fondateur dont la caducité n'a pas été
prononcée en dépit de la demande expresse de
l'Ardocc
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Et
voilà comment, en 2024, les rivalités coquardières
se sont traduites devant le bon peuple de France
Le
Conseil départemental dont les possibilités financières
inspirent la pitié se prétend propriétaire d'un
joyau historique de notre territoire et acteur du relevage de
l'attractivité touristique (sic) !
Voici
son dernier cocorico!
L 'Ardocc
se doit de signaler que par sa déclaration à la
presse ; le Conseil confirme de deux manières l'actualité
du décret Doumer puisque le Conseil départemental a
réfusé le vider de sens la première partie du
texte sur le maintien en ruine et qu'elle proclame assumer la seconde
obligation .
La dernière sortie du Coq de Laon
UN
CHANTIER D'ENVERGURE À COUCY-LE-CHÂTEAU
La
Porte de Laon est un des éléments notables de
l’exceptionnelle forteresse médiévale qui
ceinture la ville fortifiée de Coucy-le-Château. C'est
sans doute le chantier le plus important entrepris à Coucy
depuis les destructions par faits de guerre...
Les
travaux de sécurisation, de conservation et de restauration
sont réalisés par de jeunes bénévoles,
souvent étudiants en architecture ou en histoire de l’art,
sous la houlette des encadrants qualifiés de l’association.
Le
Département a accordé 17 000€ en investissement
pour le chantier de taille de pierres et 15 000€ en
fonctionnement pour la location de matériels en 2021.
Le
Conseil départemental de l’Aisne est depuis propriétaire
de ce joyau historique de notre territoire, levier majeur de son
attractivité touristique...
Quant à l'autre coq aux plumes parisiennes, héritier de l'état de ruine à maintenir, son chant est tout aussi singulier .
Il ne donne pas de réponse à l'Ardocc sur le classement du site qui lui est revenu en "Domaine national".
En quoi une ruine est-elle d'utilité publique ?
La réponse promise est toujours, à ce jour, attendue .
Pour le joyau historique, il n'est accordé aucune considération .
Aprés tout, tout à commencé au 13ème siècle du fait d'un picard ambitieux et il est normal de remblayer les fouilles qui montrent le contraire et, qu'enfin, le seul intérêt touristique est à attribuer
au romantisme des ruines !
Malgré le peu de succès, le coq continue de chanter, dans les journaux et les écrans de telé, cette triste mélopé .
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Chantez donc beaux coqs, mais craignez qu'un jour le peuple de l'Europe d'aujourd'hui ne vous inderdise de continuer à nuire au voisinage !