-----------------------Les seigneurs de Beautor après Conrart------------------------ 1618 :Philippe de Longueval, seigneur de Manicamp , et gouverneur de La Fere, rachète la seigneurie de Beautor à Jacques Conrart . Philippe de Longueval à comme épouse Isabelle de Thou, qui lui donnera quatre enfants : César , Achille ; René et Marie-Isabeau, épouse de Jacques Rouville. 1636 :Achille de Longueval , comte de Manicamp, gouverneur de La Fere et Chauny en 1652, lui aussi seigneur de Beautor, a comme épouse Renée Lecomte, cette union donnera naissances à trois enfants Bernard , Gabrielle, Françoise: , Achille décède le 3 janvier 1677 Bernard de Longueval , fils d'Achille décède en 1684 sans alliance. Gabrielle de Longueval épouse le 25 juillet 1663 épouse François Annibal d'Estrées , marquis de Coeuvres et gouverneur de Soissons., elle devient duchesse et maréchale d'Estrées Françoise enfant naturelle, Achille l'a fit légitimer en mars 1619 . Manicamp et Beautor reviendront à Gabrielle, duchesse et maréchale d'Estrées, celle-ci décède à Paris le 11 février 1687 sans postérité. Après le décès de Gabrielle, maréchale d'Estrées la terre de Manicamp et celle de Beautor passa à Marie-Thérèse de Rabutin, laquelle avait une reprise à exercer comme petite fille de Jacques de Rouville et de Marie -Isabeau de Longueval .,celle-ci portera en 1691 Manicamp ,Beautor, Laffenay et autres à Louis de Madaillan de Lesparre .
Louis-Léon de Brancas, seigneur de Beautor, Magnicamp, duc du Lauragais
« Le 3 juillet 1733, a été baptisé
Louis-Léon Félicité, né ce jour d’huy,
fils de très haut et très puissant seigneur Monseigneur
Louis de Brancas [1714-1773], duc de Lauraguais, Pair de France, et
de très haute et très puissante dame Madame Geneviève
Adélaïde-Félicité d’O [1716-1735] son
épouse, demeurant rue de Tournon en leur hôtel.
Le parain, très haut et très puissant seigneur Léon de Madaillan de Lesparre [1683-1750] comte de Lassay, la maraine très haute et très puissante dame Madame Marie-Angélique Fremin de Moras [1676-1763], duchesse de Villars-Brancas, épouse de très haut et très puissant seigneur Monseigneur Louis-Antoine de Brancas [1682-1760], duc de Villars, Pair de France, chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit. » [sic] (Paroisse Saint-Sulpice. Registre des baptêmes) Nommé « mestre-de-camp-lieutenant » du régiment Royal-Roussillon cavalerie, dès 1749, il se distingua dans les campagnes de la guerre de Sept Ans. Il épousa le 11 janvier 1755, Élisabeth-Pauline de Gand de Mérode de Montmorency (1737-1794), princesse d’Isenghien et de Masmines, comtesse de Middelbourg, qui lui donna deux filles. En 1763, la comtesse de Lauraguais forma contre son mari une demande de séparation, justifiée par ses aventures galantes. Il reconnaîtra plus tard trois enfants naturels qu’il avait eus de la cantatrice Sophie Arnould (1740-1802). Doué d’un goût précoce pour l’étude des sciences, le comte de Lauraguais fut reçu à l’Académie des sciences en 1758, et renonça aux armes. Il entreprit en 1763 une campagne en faveur de l’inoculation, remède nouveau pour combattre la variole, dite « petite vérole ». Le comte de Lauraguais devint duc de Brancas à la mort de son père, en 1773. Depuis 1726, le domaine de Lauraguais avait été « engagé » [distrait du domaine de la couronne par aliénation ou échange] au duc de Brancas moyennant 195.600 livres ; sur le conseil de Necker, le Roi estima en 1778 qu’il y avait lieu de faire rentrer cette terre dans le domaine royal : informé de cette résolution, le comte de Lauraguais s’insurgea contre la décision du Roi et fut alors exilé dans sa terre de Manicamp [Aisne]. Tandis que son épouse était traduite devant le Tribunal révolutionnaire pour conspiration contre la République, condamnée à mort et exécutée le 6 février 1794, il échappa miraculeusement aux proscriptions révolutionnaires : enfermé à la Conciergerie, on l’oublia jusqu’aux journées des 9 et 10 thermidor an II [27-28 juillet 1794], qui entraînèrent la chute de Robespierre. Il vécut alors à Manicamp, pratiquement ruiné, consacrant ses loisirs à l’élevage des chevaux et des moutons, à la chimie, à la physique et à quelques publications. |
A l'époque des bons de rationnements, les citoyens, en révolte, se transformant en bandits armés, assuraient une meilleure répartition des vivres ! Beautor est encore sous occupation allemande, encore pour quelques mois , jusqu'au 2 septembre 1944, c'est une période de restriction, et pour les occupants et leurs collaborateurs, le vol de feuilles d'alimentation aurait été le fait de bandits armés, pour ne pas reconnaître une action réalisée par les Résistants locaux. |
22 juin 1944 :Quelques lignes dans un document officiel, dans une France encore occupée , nous informent....... " Qu' un avion anglais s'est écrasé au sol dans les herbages à 1 kilomètre au sud de Beautor . Les aviateurs ont été déchiquetés , l'appareil pulvérisé .". Ce 22 juin 1944 Keith Edward Canella jeune pilote américain de 22 ans avait pour mission de détruire les voies de communications dans les environs de La Fere, y compris le pont de chemin de fer de Beautor .. Son avion , type P38 Lightning ( double queues ) décolle de la base de la station 377 Wattisham, Suffolk (Angleterre ) arrivé, au dessus de Beautor , il est 14H15 son avion sera abattu par la FLAK ( canon anti aérien allemand) coup direct au moteur droit, l'appareil explose et brûle en touchant le sol , détruit à 100 % ( crash observé par le 2 LT Quentin Pavlock ) ,son corps déposé provisoirement au cimetière de Beautor, sera ensuite transféré au cimetière militaire américain d'Epinal. |
Beautor | Moyenne Nationale | |
Population (1999) | 2 981 habitants | |
Rang national (population) | 3 047e | |
Superficie | 7,44 km² | |
Densité de population | 401 hab / km² | 108 hab / km² |
Taux de chômage (1999) | 21,3% | 12,9% |
Revenu moyen par ménage | 13 563 Euro / an | 20 363 Euro / an |
Population en 1872 | 623 habitants |